Le président sénégalais, Bassirou Diomaye FAYE, a effectué, hier jeudi 30 mai 2024, une visite d’amitié et de travail dans notre pays. À sa descente d’avion, il a été accueilli par le président de la Transition, le Colonel Assimi GOITA.
Cette visite du Président sénégalais s’inscrit dans le cadre du renouveau de la coopération bilatérale entre le Mali et le Sénégal et vise à renforcer les liens historiques de bon voisinage. Servant défenseur du panafricanisme, le Président Bassirou Diomaye FAYE entend réchauffer les relations séculaires avec une nouvelle vision, celle d’une Afrique unie, fédérée et prospère. Cette visite a été largement commentée sur la toile. Pour certains, elle prouve que le Mali n’est pas isolé sur la scène internationale et que les autorités de la transition se sont juste tournées vers des partenaires fiables et respectueux de la souveraineté du pays. Pour d’autres, Bassirou Diompaye FAYE doit œuvrer à renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Mali et convaincre les militaires de restaurer l’État de droit. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Cheick Tidiane DIARRA : le Mali est isolé et son Président sans vision politique ; Assimi GOITA manque de vision politique, tel est le refrain des dindons de la République. Cependant, la réalité est tout autre : le Mali n’a jamais été aussi active sur la scène internationale avec une politique indépendante. Les autorités de la transition se sont tournées vers des partenariats fiables, respectueux de la souveraineté nationale. Le projet de parc photovoltaïque de 100 MWc, d’une valeur de 100 milliards de F CFA, est le fruit d’une coopération entre la Chine et le Mali.
line thiam : pour eux, la politique, c’est de s’aligner avec la France pour qu’il te trace les lignes à suivre pour te développer (faux). Pour eux la politique, c’est de s’accaparer des ressources du pays, faire des contrats de dessous de tables et de s’assurer après la retraite.
Amoros : si c’est le partenariat avec la Chine qui est signe de souveraineté, c’est que la Côte d’Ivoire est très souveraine. La plupart des grands travaux en Côte d’Ivoire sont faits par les chinois, japonais, burkinabè, tunisiens…
Séga DIARRAH : Bienvenue au Président Bassirou Diomaye Faye au Mali ! Son élection historique a suscité un immense engouement et une grande admiration chez nous. Le peuple malien compte sur lui pour renforcer les relations bilatérales et convaincre les militaires de restaurer l’État de droit. Ensemble, ouvrons la voie vers une Afrique unie et souveraine, en suivant l’exemple inspirant du Sénégal.
Alpha A S Cissé : M. Séga, qu’est-ce qu’un retour à l’ordre constitutionnel tant espéré par vous et certains peut apporter comme changement sans nous dévier de la nouvelle trajectoire qu’a pris nos autorités de la transition et qui semble être comprise et acceptée par la grande majorité des maliens ?
Séga DIARRAH : un retour à l’ordre constitutionnel tant espéré apportera des changements significatifs, notamment en renforçant la légitimité des institutions et en assurant la stabilité politique. Cela permettra de consolider les acquis démocratiques et de garantir les droits humains.
Mandenka : voici un « journaliste ». Comment un président peut-il s’ingérer dans la politique extérieure d’un autre pays ?
Séga DIARRAH : cher « lecteur », vous ne savez pas que certaines valeurs sont universelles ? C’est pourquoi certains États ne coopèrent tout simplement pas avec l’anarchie ! Nous vivons sur la même planète, et il est essentiel de maintenir la stabilité mondiale.
Daouda COULIBALY : le Mali est différent du Sénégal parce que miné de toute part par le terrorisme que le Sénégal ne connaît. Le Mali est instable et menacé par une rébellion sponsorisée. Ceci étant, un seul un régime militaire fort musclé à l’érythréenne est bon pour le Mali.
Séga DIARRAH : la rébellion est vaincue ! On peut revenir à la normale.
Kouassi Bouatini Aimé Nanan Yeboua : que le Président Bassirou Diomaye Faye ne parte pas au Mali et Burkina Faso raconter un retour possible de l’AES Africain Panafricaniste libre dans leur CEDEAO.
Moussa Traoré : le problème du Mali n’est pas une question d’élection, mais une question de survie. Il y a 4 jours de cela, nous avons vu une attaque d’envergure des terroristes à Mourdhiah. Malgré tout ça, les politiques ne font que parler des élections, rien que des élections.
Tialky : très beau message M. Diarrah. L’Afrique doit demeurer au cœur de nos préoccupations à tous. L’union des forces est assurément notre seule issue pour atteindre le développement et la souveraineté.
Mad Camara : le peuple malien devrait compter sur lui-même et prendre en main son destin.
Sekou Touré : souvent immense espoir rime avec immense déception ! Seul le temps est le meilleur juge.
AmonKen : seuls les ennemis du Sahel peuvent souhaiter le retour du pouvoir entre les mains des civils grâce à qui les occidentaux ont pu semer la déstabilisation.
