Pour moi le bilan de 2023 est mitigé. Il y a des points positifs, mais aussi des aspects négatifs. Ce qui a été positif, c’est l’amélioration de la situation sécuritaire après le départ des forces étrangères, l’acquisition de beaucoup de matériels militaires et surtout la libération de Kidal… Sans compter la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), même si on ignore pour le moment tous les contours de cette organisation.
Les points négatifs portent sur la dégradation de la liberté d’expression, le ternissement de l’image de «l’Homme politique» au Mali, la cherté des denrées de première nécessité (sucre, riz …), la dégradation des conditions de vie du citoyen lambda (manque d’électricité, d’eau…), etc. Il y a aussi le non contrôle des frontières avec l’Algérie et la Mauritanie.
Comme perspectives, je pense à l’organisation des élections, le retour de l’administration dans les zones reprises aux Groupes armés terroriste (GAT), la poursuite de la sécurisation de l’ensemble du territoire national, l’amélioration des conditions de vie du citoyen à travers la bonne distribution de l’énergie et de l’eau. Il faut aussi un recrutement massif des jeunes dans les secteurs pourvoyeurs d’emploi.
Youssouf Koné
Secrétaire général du Front malien pour le renouveau (FMR) Faso Dambé
