« (…), le processus avance et il avance très bien. Il ne faut pas confondre entre la mise en £uvre des accords de Bamako nés du processus Alger -donc la solution politique avance très bien-, et la lutte contre le terrorisme. Ca, ce sont deux situations différentes. Il y a un processus politique qui avance », a expliqué M. Messahel dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), soutenant qu’il faut « faire aboutir le processus politique pour que réellement la lutte antiterroriste soit une lutte beaucoup plus efficace ».
Le chef de la diplomatie algérienne a estimé qu’on gagnerait à faire aboutir le processus politique pour que « l’Etat se redéploye, que les institutions maliennes retrouvent la plénitude de leur potentiel et de leurs moyens, pour que la lutte contre le terrorisme soit une lutte plus efficace ».
A une question du journaliste de RFI sur une prétendue présence dans le sud Algérien du chef terroriste malien Iyad Ag Ghali qui dirige la « coalition groupe djihadiste » qui mène des attaques terroristes au Mali, rapportée par des « sources locales », M. Messahel a répondu en réfutant catégoriquement cette information.
« Nous n’avons pas d’informations comme quoi il se cache en Algérie. Je l’ai dit et répété aux officiels français et je l’ai répété à vos collègues, ces sources-là n’engagent que leurs déclarations », a-t-il affirmé.
A propos du bilan à tirer du mandat du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui arrive à son terme en juillet, le ministre a répondu: « C’est aux Maliens de tirer ce bilan, ce n’est pas à moi d’en tirer le bilan », soulignant que l’Algérie a des relations « historiques » avec les pays voisins et une « excellente » coopération avec le Mali.
Aps.dz