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Le président Keïta, candidat pour un second mandat constitutionnel. Et après ?

Le président Keïta est-il oui ou non candidat à sa propre succession ? Et bien oui, pour mieux édifier ceux –là qui, voudraient le contraire, une veine exception dans ce Mali plurielle. Seulement sa candidature sans doute triomphante, écrase déjà des destins.

L’annonce a été faite par des sommités de la CMP aux nombres desquels, le président Tréta, le ministre Soumana Mori, l’honorable Diarrassouba et récemment sans ambigüité, le PM Soumeylou et l’honorable Yaya Sangaré de l’Adema.  Le coup de massue a été très fort et désarçonné plus d’un dans le camp de ceux-là qui caressaient le rêve de ne pas revoir le président Keïta sur la  ligne de départ de la présidentielle. Démocrates qu’ils sont supposés être, ils sont toujours prêts et cela pour le malheur de millions de maliens, à tordre le coup de la démocratie. Le président Keïta est bel et bien candidat, cela jusqu’à la preuve du contraire dont il est le seul à détenir. Une vicieuse campagne visant sa candidature normale et constitutionnelle a circulé un temps sur les réseaux sociaux appelant à son non représentation. Que non, il est là, plus fort que jamais, plus déterminé que jamais pour continuer la belle œuvre de rédemption qu’il a entamé le jour même de son élection en 2013. L’homme IBK n’a jamais cessé de faire peur depuis le soir de sa nomination en qualité de conseiller diplomatique auprès du président Keïta, cela bien entendu après sa grande prouesse auprès de Ly Madina Tall, pendant la campagne présidentielle.

Aujourd’hui, 26 ans après le départ de sa formidable destinée politique en 92,  on s’interroge sur son destin politique que le bon Dieu a personnellement tracé de ses doigts. On voudrait l’empêcher alors que l’heure est à la recherche de stratégie pour le vaincre. Une seule candidature, un tir groupé ? Le risque serait énorme car sur ce schéma, il pourrait vaincre dès le premier tour. Les présidentiables maliens ne sont connus que dans les limites du district  de Bamako pour la plus grande majorité. Seulement deux ou trois d’entre tous sont connus de la grande majorité des maliens. Nous ne sommes pas dans la logique d’un scrutin communal ou régional, mais bel et bien dans une présidentielle. Les honorables Soumaïla, Mariko et Tièbilé, peut être. Le reste juste dans le district de Bamako. Aujourd’hui, les maliens savent très bien que leur président projette de terminer ce qu’il a commencé et pour cela, ils se sont déjà investis, sans bruit loin de la méthode des tonneaux vides. Le président Keïta et tous ceux qui sont en rangs serrés derrière lui savent ce qui attend le Mali s’il se décidait de ne rien briguer et cela en dépit de tout ce que ses adversaires débitent sur son compte, sur sa gouvernance. Le président Keïta a fait ce qu’aucun président n’a pu depuis Modibo Keïta, son illustre ainé. Le président Keïta est candidat à  sa succession, sa garde rapprochée l’a dit et répété, et comme pour s’en convaincre, notre confrère le journal ‘’Aujourd’hui’’ est allé à sa rencontre et tout comme à Ségou au cours d’une rencontre de la fédération, il est resté catégorique Pour nous, le débat sur la candidature du président IBK n’est plus d’actualité puisque nous travaillons déjà pour cela. Au niveau du RPM, c’est officiel. Il est bel et bien candidat, pas pour lui-même, mais pour le Mali. D’ores et déjà, nous sommes en train de nous mobiliser au niveau de la Convention de la majorité présidentielle afin de préparer sa réélection. Aujourd’hui, les choses avancent normalement. Nous sommes en train aussi de mettre en place les différentes commissions dans les régions. C’est pour vous dire tout simplement que nous sommes prêts pour un second mandat d’IBK”. Et comme pour ne laisser de place en aucune ambigüité, l’honorable Yaya Sangaré, le député Adema élu à Yanfolila et premier secrétaire à la Communication du CE Adema, en politique sérieux connu de tous, levait récemment un coin du voile en ce terme très parlant ‘’ …Aucun candidat potentiel ou annoncé n’est capable de faire le consensus autour de lui au sein du parti, encore moins de se faire accepter par les autres forces politiques et sociales du pays ». Et le très ancien baron de l’Adema, membre fondateur de la ruche, le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, à la sortie de la rencontre qu’il a eu avec les patrons du parti Adema a invité ses camarades politiques de l’ADEMA à se mobiliser en vue d’une « candidature fédératrice » de la majorité présidentielle, avec comme objectif principal de gagner les élections présidentielle et législative. C’était la semaine dernière. Comme quoi, la candidature du président Keïta est la seule issue salvatrice pour notre pays en tout cas pour les cinq années à venir.

Sory de Motti

Par La Nouvelle Patrie

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