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Le président d’honneur de l’ADP-Mali, Aliou Boubacar Diallo après la suspension de la coopération des partenaires » Nous devons lancer un emprunt national de 1 000 milliards de FCFA pour pallier l’arrêt de l’appui extérieur «

Dans un entretien accordé à notre confrère Kassim Traoré, le président d’honneur de l’ADP-Mali, Aliou Boubacar Diallo donne des pistes pour permettre  à notre pays de mobiliser des ressources financières afin de combler le vide créé suite à la suspension des coopérations depuis le coup d’Etat du 24 mai dernier.

Le promoteur économique de renom et leader politique de premier plan, Aliou Boubacar Diallo, reconnait que la situation sécuritaire du pays est difficile, elle s’est dégradée et de plus en plus précaire.  » Le Mai vivait sous perfusion, aussi bien sur plan sécuritaire que sur le plan de la coopération économique.  Décider d’arrêter la perfusion d’un malade, ça peut avoir des conséquences très dommageables et très regrettables. Nous sommes des Maliens et nous sommes de patriotes. Face une  situation qu’est ce qu’il faut faire ? Quand tout le monde décide de t’abandonner parce que tu as décidé de prendre un chemin qui ne leur plait pas. Il faut un sursaut national « . Car étant convaincu que  » le pays a des moyens pour se défendre, pour se développer « . Aussi, propose t-il   » le lancement d’un emprunt national de 1000 milliards de FCFA auquel tous nos compatriotes, de l’intérieur comme de l’extérieur, où ils se trouvent peuvent souscrire en apportant leur contribution modeste ou grande. Le Malien qui peut mettre le milliard, le met, celui qui a 250 FCFA le met également. Cela va permettre de lever cet argent pour combler le vide  créé par la suspension des différents appuis budgétaires des partenaires financiers. Les Maliens doivent réagir positivement à ce la en disant qu’on dispose des moyens de nous nourrir, de nous sécuriser. » 

Et d’ajouter que le Mali n’est pas en surendettement par rapport à son PIB.  » Il y a des pays qui sont à 80% de leur PIB. Le Mali l’est  à 40%. Donc il y a de la marge. Il faut qu’on arrive à réajuster cela par un sursaut national, patriotique sans précédent pour que chaque Malien participe à cet emprunt national pour financer la sécurisation du Mali et son développement « .

Très convaincu de la pertinence de sa proposition, M. Diallo de rappeler que  » dirigeants ou dirigés, nous sommes tous des Maliens, il y a quelque chose qui nous unis, qui est plus forte, c’est le Mali. Nous avons tous notre cordon ombilical attaché à ce Mali. On est dans un contexte où il faut sortir des postures personnelles pour voir le pays, la nation, la République. La survie du Mali  dépend de ses enfants que nous sommes. »

Y.C

Source: l’Indépendant

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