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Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga à Ségou pour lancer la 20ème édition du Festival sur le Niger.

Accompagné du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de celui de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme ainsi que de plusieurs membres de son Cabinet, le Premier ministre s’est rendu ce jeudi 1er février 2024 à Ségou, où il a été accueilli sur la Place de L’Indépendance par une foule en liesse.

C’est en effet par des vivats et des formules comme “Mali-Mali “, “AES maintenant et pour toujours”, que les manifestants ont apporté leur soutien à la décision des trois pays de l’AES de se retirer sans délai de la CEDEAO.
Tous les discours prononcés par les organisations de la société civile et les autorités régionales, sont allées dans ce sens. En particulier, ceux des forces vives, qui à l’unanimité, ont fustigé le comportement nocif de la CEDEAO à l’endroit des trois pays de l’AES, alors englués dans des difficultés existentielles.
Plusieurs intervenants ont salué l’attachement du Premier ministre à leur ville. Une ville qui en retour, a fait de lui un Citoyen d’honneur. La distinction lui a été remise par le maire de la Commune urbaine.
C’est donc un Premier ministre comblé et fier, qui est revenu sur les circonstances qui ont motivé le retrait du Mali, et de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, et de la CEDEAO.
L’heure est désormais à la prise de conscience pour tous les Maliens, afin de faire la distinction entre les vrais patriotes, les bons citoyens prêts au sacrifice, et les opportunistes de tout poil qui n’hésitent pas à s’enrichir sur la misère du peuple. Témoins, les détournements de fonds enregistrés ces dernières années et qui ont rendu exsangue notre economie déjà fragilisée par une crise systémique, savamment entrenue par des forces occultes. “Que chacun fasse ce qu’il peut”, a-t-il dit, en écho aux paroles prononcées par le Président de la Transition, SEM le Colonel Assimi Goïta.
Il est revenu sur l’histoire des gouvernances militaires et leur rôle pour grandir leur pays.
Le sursaut patriotique est selon lui, indispensable aujourd’hui. C’est ce sentiment qui a accompagné l’armée malienne dans sa récupération de Kidal. Une victoire dont l’évocation a fait vibrer l’auditoire.
C’est à la suite de cet accueil des grands jours que le Premier ministre est allé inaugurer la 20ème édition de Ségou Art Festival, placée cette année sous le thème de “Jeunesse et Traditions “. En coupant le ruban symbolique, il a déclaré que le rendez-vous de Ségou, ville chargée d’histoire, se classe désormais parmi les rendez-vous les plus importants du continent africain. Mu par le double sentiment “du Maaya et du Danbe”, Ségou a su en effet, s’adapter, faire preuve de solidarité et de résilience. Pour être aujourd’hui ce carrefour du dialogue interculturel qui lui vaut de d’accueillir sur les berges du fleuve Niger, des délégations venues d’Afrique et du monde. Pendant 20 ans, a assuré “l’enfant de Ségou “, la ville des 4404 balanzans a su partager, donner et recevoir. Elle s’est densifiée.
Choguel Kokalla Maïga a salué les nombreux festivaliers, particulièrement ceux venus de l’étranger pour faire la preuve que le Mali n’est pas isolé. Une trentaine d’artistes internationaux ont ainsi pris leur quartier sur le site du festival, autour d’un Salon d’art contemporain, combinant peinture, sculpture et photographie. Le Salon que le Premier ministre a inauguré, va regrouper bien entendu des artistes, mais aussi des collectionneurs, des commissaires d’exposition, pour créer un marché de l’art sûr. “Il n’y a pas de développement sans la culture”, a martelé Choguel Kokalla Maïga qui a prophétisé que “le Mali triomphera toujours des forces du mal”.
Il a félicité M. Mamou Daffé, l’initiateur du festival dont le rêve de faire de Ségou la capitale culturelle du Mali, est en train de se réaliser. Après la ville de Mopti qui a accueilli la dernière biennale artistique et culturelle, et qui se trouve être l’invitée d’honneur du festival, c’est la capitale du Royaume bambara qui déploie aujourd’hui ses fastes, comme pour rappeler que le Mali est un et indivisible. Et surtout qu’il est éternel.
CCRP
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