Le Premier ministre malien Soumaylou Boubèye Maïga a déclaré lundi à Bamako que dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, il est indispensable de prendre en compte les dimensions “Diplomatie, Défense et Développement” ou les dimensions des trois D.
Le chef du gouvernement a fait cette déclaration lors d’une rencontre sur la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et de son plan d’action.
Il a particulièrement insisté sur le rôle primordial que doivent jouer les religieux dans les domaines de la formation et de l’information dans le plan d’action qui est articulé autour de cinq piliers à savoir la prévention, la protection, la poursuite, la réponse et la cohésion sociale.
Ce Plan d’action, qui va durer trois ans (2018 à 2020), nécessitera un financement de 375,6 milliards de F CFA, selon les autorités maliennes.
Le budget de l’Etat malien en fournira 33% et le reste sera recherché auprès des bailleurs de fonds et autres partenaires au développement.
Au cours de la rencontre de Bamako, les efforts consentis par le système des Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ont été évoqués par la représentante spéciale adjointe du secrétaire général, coordinatrice humanitaire et du système des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwe.
Selon elle, les appuis des Nations unies dans cette lutte s’inscrivent dans le domaine de la sensibilisation, de la formation, de l’accompagnement des organismes et ONG impliqués dans la lutte ainsi que la protection des couches vulnérables comme les enfants et les femmes.
Source: Xinhua