Jeudi le 3 mai 2018, une délégation des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli), conduite par son président Modibo Sidibé, a rencontré le groupement des commerçants détaillants à leur siège à Quinzambougou.
Cette rencontre des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli) avec les forces vives de la nation rentre dans le cadre de ses activités quotidiennes. Elle est initiée par les membres du parti à chaque fois qu’il y a nécessité de rencontrer une couche sociale. C’est pour cela que le président Sidibé et sa délégation ont décidé de rencontrer le groupement des commerçants détaillants qui était en grève de deux jours.
Après les salutations d’usage de part et d’autre, le porte-parole de la délégation des Fare «An Ka Wuli», pour la circonstance, M. Alassane Mariko, a introduit les membres de la délégation et expliqué l’objectif de la rencontre entre son parti et le groupement des commerçants détaillants et certains membres du Synacodem présents dans la salle.
Dans ses explications, M. Mariko a laissé entendre que sa délégation était venue s’enquérir des différentes préoccupations du groupement des commerçants détaillants. Avant d’expliquer le programme de leur parti dans le secteur économique afin qu’ils se donnent la main pour faire booster davantage le secteur.
Le président du groupement des commerçants détaillants, M. Soya Golfa, s’est d’abord longuement entretenu avec le président Sidibé et sa délégation sur la vie de leur faîtière qui, rappelle-t-il, a été créée en 1947 et regroupe à l’heure actuelle 160 organisations évoluant dans le secteur économique de notre pays. Le président Golfa a souhaité écouter Modibo Sidibé avant de lui exposer les raisons de leur grève.
C’était dans le même but que le président Modibo Sidibé et ses camarades étaient venus : pour écouter les membres du groupement des commerçants détaillants sur leurs différentes préoccupations. Et d’essayer, selon M. Sidibé, d’apporter les solutions nécessaires aux préoccupations des commerçants détaillants.
Toute chose qui semble avoir ravi le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (Ccim), M. Youssouf Bathily, non moins membre actif du groupement. Lequel a manifesté son mécontentement à l’endroit du gouvernement pour son inertie dans le domaine du secteur privé au Mali. Il a par ailleurs détaillé leurs vives préoccupations.
À l’en croire, les commerçants en général et les détaillants en particulier sont victimes d’une augmentation exorbitante des frais de dédouanement des produits importés dans notre pays et dénoncent sans ambages la concurrence déloyale des étrangers au Mali.
Le président de la Ccim dénonce en outre l’attitude des banques localisées au Mali qui n’accordent pas de prêts aux commerçants afin qu’ils soutiennent l’économie nationale à hauteur de souhait. D’après M. Bathily, rien n’est fait pour le commerce malien et pourtant, déplore-t-il, les commerçants sont d’un poids considérable dans l’économie nationale.
«Après avoir écouté les interventions des différents membres du groupement, la seule chose que je voudrais vous dire est de se donner la main pour faire de notre pays un pays émergent. Tout ce que vous m’avez fait savoir ici était déjà dans mon programme depuis 2013. Mais je vous invite à travailler ensemble pour que vous puissiez sortir du pétrin dans lequel vous êtes aujourd’hui», a affirmé le président des Fare «An Wuli», Modibo Sidibé.
Ousmane DIAKITE
Le Reporter