La question des moyens de financement pour entreprendre a toujours été le slogan des jeunes sans emploi surtout dans les pays de l’Afrique sub-saharienne où se situe notre champ d’analyse.
La réalité est tout autre car ce n’est qu’un manque d’ambition caractérisé par l’oisiveté et la passivité de la part des jeunes qui prévoient sur leur esprit créatif d’opportunité. Par ailleurs, le Mali avec une superficie de 1.241.238 km2 possède une terre vaste et fertile à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche bien que contraint aujourd’hui par une situation problématique instaurée par le terrorisme et d’autres débats politiques.
La situation géopolitique du Mali n’est pas favorable et fait fuir les investisseurs étrangers pour les investissements à long-terme. Cependant, les seuls refuges des jeunes en chômage sont : les associations par intérêt personnel où chacun cherche son pourboire, les projets et ONG d’aide humanitaire dans les régions menacées dont les jeunes ne sont plus motivés de partir en mission à cause de l’insécurité. Par conséquent, les jeunes en chômage surtout les diplômés sans emploi sont plus que jamais une menace pour la génération future. En effet, s’ils ne peuvent rien entreprendre en dehors des sorties de fêtes à l’occasion desquelles ils gaspillent le peu qu’ils ont dans les boites de nuit entre l’alcool, la drogue, le sexe et les habillements, etc.
C’est une inquiétude nationale d’une part, car la bonne éducation n’a pas d’impact sur eux dû à la situation dans laquelle ils vivent ; ils sont nourris par le désespoir obscur, le manque d’ambition et le manque d’initiative. Mais d’autre part aussi ça ne fait qu’augmenter les actes inhumains : le banditisme, la prostitution, le terrorisme, etc. Le terrorisme car dans leur situation de pauvreté et d’appauvrissement, ils se convertissent en terroriste vendant leur âme au diable sans détour possible juste pour la survie ou quelques jours de confort.
Face à cette situation, notre réflexion opte pour une solution moins égoïste du point de vue de l’économie et du partage. L’idée c’est d’encourager les jeunes qui ont les mêmes visions pour des activités rentables et sur un plan de l’entreprenariat dans le but de les amener à concevoir et à réaliser un projet ou chaque partie intéressée met à la disposition du groupe ses moyens et son savoir-faire pour un avantage collectif.
Les contributions peuvent être à part égal et les avantages aussi c’est-à-dire du cinquante-cinquante. Le partenariat gagnant-gagnant est une des techniques du business-moderne les plus rentables en termes d’affaire pour faire développer rapidement son activité. Par contre réussir un partenariat gagnant-gagnant n’est pas une chose aisée mais néanmoins nous vous proposons quelques conseils et étapes à suivre si une fois vous décidez d’entreprendre l’aventure et c’est d’ailleurs l’objectif de cet article.
Nous vous proposons de mettre l’accent sur les cinq étapes citées ci-dessous.
Etape 1 : Définir le but du partenariat
Si vous êtes parmi vos amis et que vous êtes mus par pleine de bonnes idées, n’hésitez pas à partager vos idées avec les personnes qui peuvent vous aider ou proposer-leurs un partenariat gagnant-gagnant. Pour cela, il est nécessaire de se poser quelques bonnes questions.
- L’objectif de ce partenariat
- La situation actuelle
- Ce que je propose à mon partenaire afin de le convaincre sur les intérêts de ce partenariat. Car s’il ne voit pas tout de suite son intérêt à s’associer c’est perdu d’avance.
- Prenez conseils auprès des anciens qui œuvrent dans le même domaine que vous voulez choisir tout en restant attentif car vous demeurez malgré tout un entrant potentiel dans leur domaine d’activité. Consultez si possible un réseau de management des affaires.
Etape 2 : Le choix du partenaire
Le choix du partenaire est très important pour la bonne marche du partenariat. Il faut savoir qui choisir où et quand. C’est un facteur indispensable pour ce partenariat gagnant-gagnant.
- choisir une personne crédible
- Avec les mêmes objectifs.
Etape 3 : La capacité d’écoute
Être capable d’écouter vous permettra d’identifier le souhait de votre partenaire.
-Montrer et convaincre ce que vous pouvez lui apporter s’il accepte ce partenariat.
Etape 4 : Le processus de mise en place
- Commencez le partenariat et mettez en valeur le but de l’investissement.
- Instaurer la confiance et la sincérité dans la gestion à travers les fiches de suivi pour récapituler toutes les informations de votre activité (les ventes, les dépenses, le budget, etc.)
Etape 5 : L’intérêt du bilan annuel
Faire toujours un bilan annuel de mise au point sur toutes les activités et les réalisations de l’année. Voir si oui ou non le partenariat mérite d’être reconduit. Et si oui voir comment l’améliorer dans le futur.
Cette réflexion est une proposition et une contribution à la stratégie de comment se développer et améliorer sa condition en créant des TPE et des PME individuels ou collectifs.
Par Mariam Bourama TRAORE,
Philosophe chercheur,
Assistante RH/ + 226 67483808
Bobo-Dioulasso, le 30/04/2019
Source: lepays