Le Programme alimentaire mondial (PAM) a prévenu mardi que le manque d’argent qui le force à réduire ses rations pourrait pousser 24 millions de personnes supplémentaires au bord de la famine. Parmi ces personnes figurent des millions d’africains.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a reconnu ce mardi, avoir du mal à répondre aux besoins mondiaux croissants d’aide alimentaire.L’agence onusienne a justifié cette situation par un déficit de financement de plus de 60% qu’elle rencontre cette année ; soit le déficit le plus élevé de son histoire.
“Pour la toute première fois, le PAM a vu ses contributions diminuer alors que les besoins augmentaient régulièrement”, a déclaré l’agence qui révèle qu’en raison d’une baisse des contributions de nombreuses agences onusiennes, une contrainte budgétaire s’impose au programme. Ce déficit aura donc de nombreuses conséquences dans le monde, y compris en Afrique.
Pour Djaouns Mandjıagar, Conseiller régional du PAM chargé de communication et plaidoyer, porte-parole pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, cette carence de financement peut aisément se comprendre.
“Afin de mieux comprendre le problème du sous-financement que connait le PAM en ce moment, il faut prendre en considération le contexte économique mondial global. Depuis la pandémie de COVID-19, de nombreux gouvernements de par le monde connaissent eux-mêmes une crise économique à la fois exogènes et endogènes. Et conséquence logique ; certains de nos bailleurs de fonds n’ont pas été en mesure, ces derniers temps du moins, d’apporter l’appui nécessaire qui a souvent servi notre cause.” explique le porte-parole pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale du PAM à TRTAfrika. … suite de l’article sur Autre presse