Au Mozambique, Armando Guebuza a inauguré le 24 janvier le nouveau palais présidentiel de Maputo. A cette occasion, le chef de l’Etat a exprimé sa gratitude envers la Chine qui en a assuré la construction. Une réalisation somptueuse qui fait grincer des dents, au moment où le FMI met en garde contre l’insécurité croissante dûe à la pauvreté.
Un somptueux palais de deux étages, tout de marbre et de cristal, surplombe la baie de Maputo. C’est le nouveau palais présidentiel dont le coût n’a pas été relevé. Il a été financé par un organisme prêteur recommandé par la Chine et c’est une entreprise chinoise qui a assuré la construction de l’édifice en 18 mois.
Cette compagnie chinoise a déjà réalisé les nouveaux terminaux de l’aéroport, le stade national de football et vient de lancer la construction d’un hôtel 5 étoiles dans la capitale. En revanche les infrastructures mozambicaines en matière de réseau d’électricité, de chemins de fer et de routes sont connues pour leur vétusté.
Le Mozambique est aux derniers rangs de l’indice de développement humain du programme des Nations unies pour le développement, ne devançant que le Niger et le Congo.
Le représentant du FMI à Maputo a mis en garde contre l’insécurité croissante dans le pays. Une insécurité dûe en grande partie à l’inégalité dans la répartition des richesses que le pays tire de ses abondantes ressources minières.