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Le MNLA a prémédité les massacres de Kidal

Pour empêcher la visite du premier ministre malien à Kidal, le MNLA était prêt à commettre le plus horrible des crimes. Dans la vidéo que nous vous proposons, les propos d’un de leurs membres attestent que ceux qu’ils appellent des « victimes collatérales » étaient destinés, en réalité, à être massacrés.

 

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Depuis le début de la tournée de Moussa Mara dans les régions du nord, les rebelles avaient commencé à instrumentaliser les femmes et les enfants de Kidal. Ils avaient ainsi orchestré des manifestations dites « de la population de l’Azawad » contre la venue du premier ministre.

Tout le monde savait que la visite de Moussa Mara était risquée dans cette ville où le Mali avait à peine 200 militaires contre tout l’arsenal de guerre de la rébellion, sans compter leurs surplus de djihadistes. La MINUSMA, qui faisait face depuis 2 jours à des mouvements de foule, avait conseillé aux autorités de sursoir à cette visite.

Le premier ministre s’y est effectivement rendu et la visite s’est terminée en fiasco. Le bilan officiel faisait état de 8 morts chez les militaires. Les préfets de Kidal, Tin-Essako, Tinzawaten ainsi que 4 sous-préfets de la région de Kidal ont été lâchement abattus par les rebelles.

Le MNLA s’était défendu d’avoir froidement assassiné ces civils maliens et parlait plutôt de « victimes collatérales ».

Dans une vidéo d’archive que nous avons retrouvée, un militant du MNLA semblait déjà avoir une idée de ce que le mouvement réservait au premier ministre et sa délégation. Il le menaçait ouvertement et répétait à plusieurs reprises que Moussa Mara « sera responsable de tout ce qui va se passer ».

Le ton utilisé présageait bien que ce n’étaient pas des menaces en l’air. Les propos du rebelle dataient des manifestations qui ont eu lieu avant l’arrivée du premier ministre à Kidal. Tout s’est déroulé exactement comme l’ont prémédité les groupes armés occupants de Kidal. Ils ont froidement abattu des soldats et civils maliens et ont rendu le premier ministre responsable des tueries.

 

Le plus étonnant, depuis les évènements de Kidal, c’est que la communauté internationale, les organisations des droits de l’homme sont restées toutes sans bouche face à ces violations flagrantes des droits humains. On se souvient qu’à une certaine époque, à chaque plainte, très souvent non fondée des rebelles, ces organisations affluaient tant dans les medias que sur le terrain pour accabler le Mali.

Il est regrettable que le Mali soit resté orphelin du soutien mondial après les dures épreuves du mois écoulé.

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