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Le ministre Hamadoun KONATE rassure sur la suite du processus de paix

En marge de la cérémonie de lancement des activités de la journée mondiale de l’aide humanitaire, mercredi dernier, le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamidou KONATE, a indiqué à la presse que les armes sont en train de se taire, en raison des actions en cours entamées par le gouvernement et ses partenaires. En effet, le fait qu’il y ait des accrochages entre les signataires de l’accord inquiète un peu, selon le ministre.

Hamadoun Konaté ministre Solidarité Action Humanitaire« Nous pouvons dire qu’à l’état actuel des choses, la sagesse et l’esprit de responsabilité vont prévaloir », a-t-il espéré.

Pour Hamidou KONATE, depuis le début de cette crise, le gouvernement est en train d’apporter, avec la MINUSMA, des réponses en termes de solutions. Ces mesures commencent d’abord par l’appel à l’apaisement. Aujourd’hui, dit-il, le plus important est qu’aujourd’hui, aucune des parties n’a dénoncé les accords. De même, aucune des parties n’a exprimé son retrait du processus de mise en oeuvre de l’accord.

Pour le ministre, cela veut donc dire que le socle le plus important est jusque là préservé.

« Ils s’opposent sur des choses qui ne sont pas essentielles et qui peuvent facilement être corrigées. Nous en appelons à l’esprit de responsabilité des différents acteurs », a-t-il indiqué

Pour le ministre, avant de déclencher cette action, les parties signataires étaient déjà dans la préparation de la mise en oeuvre des programmes d’urgence dans les 3 régions du nord.

À ce stade, M. KONATE a dit que cette violence n’est pas une action contre la République, contre les accords signés par l’ensemble des parties.

« Ce sont des conflits intercommunautaires qui peuvent être gérés par les mécanismes traditionnels appropriés en la matière », a-t-il soutenu.

« Dans la fin d’une crise, il y a toujours des remous, des reculs, qui sont inquiétants quand ils s’attaquent à l’essentiel. Mais, dès qu’ils retiennent de l’essentiel comme étant un socle consensuel à préserver par tous, il n’y a pas d’inquiétudes à se faire », a-t-il poursuivi.

Mais, il y a quand même une inquiétude à voir cela finir parce que des vies humaines en pâtissent, a-t-il reconnu. Une vie humaine perdue, c’est déjà de trop », a-t-il déploré.

« C’est insupportable de constater qu’on pouvait préserver ces vies humaines qui ont malheureusement été enlevées », a-t-il dit.
Pour le ministre, la conséquence de ces violences est qu’elles vont retarder un processus déjà enclenché. Des missions devaient se rendre ce jeudi même au nord.

La zone tampon

Selon lui, l’idée d’une zone tampon de l’ONU est d’arrêter la confrontation entre parties en conflits armés. Pour cela, un outil (zone tampon) a été utilisé, cet outil donne une possibilité d’éviter une extension du conflit. Mais, ce n’est pas le seul outil qui sera utilisé, a-t-fait savoir. Le ministre a invité les populations à la patience, car la seule volonté qui vaille au niveau du gouvernement est celle de régler les problèmes le plus rapidement possible.

« Revenir au calme est une obligation liée au fait que tous aspirent à une bonne mise en oeuvre de l’accord de paix », a-t-il souligné.

Il s’est dit convaincu que toutes les parties prendront part à la prochaine réunion du comité de suivi de la mise en oeuvre de l’accord. En tout cas, ces récents accrochages semblent bien loin d’entamer la volonté des humanitaires à venir en aide aux populations prise en otages par ces combats, selon les propos de la coordinatrice des actions humanitaires au Mali, Mme Mbaranga GASARABWE, qui à la suite du ministre, a invité tous acteurs à être humanitaires dans leur âme.

PROPOS TRANSCRITS
PAR ABDOULAYE OUATTARA

Source: Info-Matin

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