Le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alassane Ag Moussa, a fait cette déclaration à l’issue de la visite qu’il a effectuée le mardi 26 février 2019 dans les locaux de la société GDCM à Sotuba.
Comment améliorer la commercialisation de la pomme de terre au Mali, tel était l’objet de la visite du ministre du commerce, Alassane Ag Moussa, chez l’opérateur économique, Modibo Kéïta, Président directeur général de GDCM. C’est très satisfait des installations et de la quantité de production qu’il a déclaré que le Mali peut assurer l’autosuffisance alimentaire en pomme de terre et exporter aisément le surplus. Accompagné de membres de son cabinet, le ministre a visité les installations de conservation dont la capacité avoisine les 30 mille tonnes. Ces chambres froides, a-t-il noté avec satisfaction, ont un impact évident sur la qualité de la pomme de terre au Mali, mieux sur la régulation de la commercialisation. Car faut-il rappeler que le prix du kilo de ce tubercule oscille souvent entre 500 ou 600 FCFA pendant la période de soudure
‘’La pomme de terre n’est plus un produit de luxe, mais un produit qui est dans le quotidien de la consommation malienne. Cette année, l’objectif du gouvernement est de maintenir un prix plafond de 350 FCFA le kilo. Car, la protection des consommateurs est l’une des missions principales du ministère du Commerce et de la Concurrence à travers la Direction générale du commerce et de la consommation. C’est aussi une vision chère au Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui tient à ce que les prix soient abordables pour les consommateurs maliens’’.
Il s’agissait aussi, selon le ministre, de voir dans quelle mesure accroître la production de la pomme de terre de façon à atteindre un seuil d’autosuffisance et en améliorer la commercialisation, cela en rapport avec les départements de l’Economie et des Finances, du Développement industriel et de la Promotion des investissements, de l’Agriculture…
Le PDG de GDCM, Modibo Kéïta, a informé le ministre que les 30 mille tonnes produites par an sont insuffisantes. Sa société aspire à aller au-delà de cette quantité pour soulager les consommateurs maliens. Le sac de pomme de terre se vend aujourd’hui à quatre mille francs par sa société et il entend maintenir ce prix stable, a-t-il révélé.
C’est à la suite de la crise céréalière de 2008, que GDCM s’est lancé dans l’agriculture pour relever le défi. D’où sa motivation à s’installer à l’Office du Niger.
Drissa Togola
Source: lechallenger