Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo a réaffirmé, hier, tout son soutien à la Fédération Malienne du Football, aux joueurs et à l’encadrement technique pour la participation du Mali à la CAN en Guinée Equatoriale.
« Je dis bravo à la Femafoot, aux joueurs et 0 l’encadrement technique »
Le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo a réaffirmé, hier, tout son soutien à la Fédération Malienne du Football, aux joueurs et à l’encadrement technique pour la participation du Mali à la CAN en Guinée Equatoriale.
Selon lui, l’équipe malienne a bien défendu le drapeau national puisqu’elle n’a pas été battue. « Les Aigles du Mali ont été éliminés de la compétition la tête haute. Aucun Malien n’a été déçu de la prestation de l’équipe nationale. C’est pourquoi, au nom du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et du gouvernement malien, je dis bravo à la Fédération Malienne de Football, au capitaine Seydou Kéïta et ses coéquipiers ainsi qu’à l’encadrement technique » a-t-il précisé.
C’est la toute première fois, dans les annales du football malien, qu’un ministre des Sports s’adresse à la presse nationale pour évaluer et faire le point sur la participation du Mali à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football. Hier après-midi, le ministre des Sports, Housseini Amion Guindo, s’est prêté à cet exercice dans la salle de conférence du Stade Ouézzin Coulibaly. L’événement s’est déroulé en présence des membres de son cabinet, de la Fédération Malienne de Football, de l’Union nationale des supporters des Aigles du Mali (UNASAM) de la presse sportive. Sans oublier le double champion du monde de Taekwondo, Daba Modibo Kéïta, qui a été spécialement invité par le ministre des Sports à la CAN.
Il s’agissait, à travers cette rencontre, de faire le point de la participation de la délégation malienne à la 30ème édition de la CAN qui se déroule en Guinée Equatoriale. Pour ce faire, le chef de la délégation, Dramane Coulibaly, était mieux placé pour faire le compte rendu fidèle depuis la participation à Libreville, au Gabon et la participation à Malabo et Mongomo, en Guinée Equatoriale. Il s’est dit très satisfait du comportement très exemplaire de l’ensemble de la délégation à commencer par ses proches collaborateurs, les membres de la fédération, l’équipe nationale et surtout la presse malienne.
Mention spéciale a été adressée à l’Ambassadeur du Mali à Malabo, Amadou Dem et la communauté malienne pour avoir réservé un accueil chaleureux à la délégation durant le séjour en terre équato-guinéenne. « Nous avons constaté le soutien et l’accompagnement de la communauté malienne durant notre séjour. On sentait vraiment la solidarité malienne. Les Maliens se sont mobilisés pour soutenir l’équipe nationale. Ce qui nous a beaucoup aidés » a-t-il précisé.
S’agissant du séjour à Mongomo pour le 3ème match contre la Guinée Conakry, il faut reconnaitre que la communauté malienne a également répondu à l’appel. Cela grâce à l’implication personnelle du Consul honoraire du Mali à Malabo, Mohamed Morba, qui a pu mobiliser tous les fils du pays en Guinée Equatoriale pour aller supporter les Aigles. « En tant que chef de la délégation, je suis très fier aujourd’hui de ce qui s’est passé en Guinée Equatoriale. L’équipe malienne a livré trois matches d’engagement. Ce qui est un élément de fierté. Les Aigles se sont battus pour la cause nationale » dira-t-il.
Prenant la parole, le président de la Fédération Malienne de Football, Boubacar Baba Diarra, visiblement ému, a remercié le gouvernement malien à travers le ministre des Sports pour les nombreux efforts déployés pour la bonne participation des Aigles à la CAN. « A Mongomo, il faut reconnaitre que les conditions de séjour étaient très difficiles, mais le gouvernement a accepté de mettre dans de meilleures conditions les Aigles du Mali. Je pense que la sélection nationale n’a jamais été mise dans de telles conditions. Pour cela, nous adressons nos sincères remerciements au Président de la République et au Gouvernement à travers le ministère des Sports. Nous remercions aussi l’Ambassadeur du Mali à Malabo et la communauté malienne. Sans oublier Daba Modibo Kéïta, qui a accepté d’être à côté de l’équipe. Malheureusement, la main a été fatale pour nous à travers le tirage au sort, qui nous a éliminés. Mais, nous sommes convaincus que nous avons aujourd’hui une bonne équipe. Si cette équipe est bien managée, nous sommes sûrs qu’elle pourra faire quelque chose de merveilleux à l’avenir » a conclu Boubacar Baba Diarra.
Après les différentes interventions, le ministre des Sports s’est adressé à l’assistance en ces termes : « J’ai voulu qu’on se retrouve autour du sport, plus particulièrement du football, après notre participation à la CAN 2015. Au nom du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, je remercie l’ensemble de la délégation malienne pour la bonne tenue du Mali à l’étranger. Personne ne pouvait imaginer que le Mali allait réaliser un match nul face au Cameroun et à la Côte d’Ivoire. Pour beaucoup de gens, l’équipe allait retourner avec beaucoup de buts encaissés. Dieu merci, nous sommes sortis vivants dans une poule dite poule de la mort avec le drapeau national en main. Aucune de ces équipes n’a pu battre le Mali. Nous avons été éliminés par un tirage au sort. Ce qui est le fait du Bon Dieu. Sinon, nous avons travaillé pour gagner le trophée. Pour obtenir quelque chose, il faut le vouloir. Nous avons vraiment cru ».
Avant de préciser : « Aucun Malien n’a été déçu de la prestation des Aigles du Mali. C’est juste un regret. Sinon, les Aigles sont tombés les armes à la main. En aucun moment de la compétition, le drapeau national n’est tombé. Je dis bravo à la FEMAFOOT, au capitaine Seydou Kéïta et ses coéquipiers ainsi qu’à l’encadrement technique. Nous n’avons jamais été frustrés ou déçus de la prestation des Aigles du Mali ». Pour conclure, il a lancé un appel pressant à tous les acteurs du football de faire l’union sacrée autour de l’équipe nationale des cadets qui entame dans ces jours-ci la CAN de sa catégorie au Niger. Ensuite, ce sera le tour des Aiglons du Mali pour la CAN juniors à Dakar, au Sénégal.
Alou B HAIDARA
Source: L’Indépendant