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Le ministre de la justice, Mohamed Sidda Dicko en visite à la Cour d’Appel de Bamako vendredi dernier: » Il faut restaurer l’image de la justice en terme de confiance «

Le ministre de la Justice et des Droits, Garde des Sceaux, Mohamed Sidda Dicko a rendu, vendredi dernier, une visite de travail à la Cour d’Appel de Bamako. Il s’agissait pour le premier responsable de l’appareil judiciaire de réaffirmer sa détermination à améliorer les conditions de travail dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation du secteur de la justice. Au cours des échanges, Mohamed Sidda Dicko a prodigué de sages conseils aux magistrats.

 

ette séance de travail entre le ministre Mohamed Sidda Dicko et les responsables de la Cour d’Appel a d’abord commencé par la visite des différents bureaux notamment ceux du Premier président de la Cour d’Appel, Hamadoun Souleymane Sidibé et du Procureur général, Idrissa Arizo Maïga et l’Avocat général, Ladji Sarré. Ensuite, il s’est entretenu avec l’ensemble des responsables dans la grande salle d’audience pour recueillir leurs préoccupations dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Au nombre des difficultés évoquées par les magistrats, on peut citer, entre autres,  » le manque d’équipements et de mobiliers de bureau, l’absence de magasin d’archivage et de gardien ainsi que de toilettes pour les conseillers « .

Dans son adresse, le ministre de la justice, dira que la justice est un facteur de paix, de stabilité sociale et de promotion d’investissements. Aussi convient-il de  » restaurer son image en terme de  confiance parce que sans confiance, il n’y a pas de fonctionnement du service public de la justice « , a-t-il affirmé. Ajoutant que cela va se faire par plusieurs canaux par son département à travers le contrôle interne et le contrôle externe.

Contrôle et formation

A le croire, les axes majeurs pour assurer la qualité, des produits que les juridictions offrent aux citoyens sont le contrôle et la formation surtout la formation continue qui est le bon moteur du changement des mentalités. Précisant qu’  » un juge bien outillé, c’est un juge bien formé « . Un bon magistrat, poursuit-il, ce n’est pas le diplôme, c’est le comportement d’abord (le respect du code de déontologie, le renforcement de l’éthique et des bonnes pratiques). Une formation continue dans ces domaines en fonction des besoins de formation exprimés va établir une offre de formation correspondante. Avant d’insister que  » l’image de la justice, ce n’est pas le ministère de la justice et les services centraux, ce sont des juridictions. Nous sommes simplement là pour vous assister en vous donnant les moyens afin d’améliorer les conditions de travail. « , a-t-il clarifié. Le visiteur du jour a également dit que la communication est un problème à la justice. Donc, il faut trouver une forme de communication sans tomber dans la violation de la déontologie car le magistrat, comme tout fonctionnaire, est soumis à l’obligation de réserve, a-t-il rappelé.

Par ailleurs, il a relevé que  » l’indépendance de la fonction  judiciaire doit être respectée « . A cet effet, il a expliqué que la première caractéristique de l’Etat de droit, c’est la séparation des pouvoirs.  » Il faut veiller à cela et n’accepter aucune manœuvre de divertissement « .

Falé COULIBALY

Source: l’Indépendant

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