La maison des jeunes de Bamako a servi de cadre le samedi 10 février à la cérémonie de fusion entre le parti Faso-Mali et le Mouvement citoyen pour l’Alternance, le travail et la transparence (MC – ATT). C’était sous l’égide des présidents des deux formations.
Désormais, le parti Faso-Mali n’existe plus. Il s’est fondu dansle Mouvement citoyen pour l’Alternance, le travail et la transparence (MC – ATT). Dans une déclaration solennelle lue par la présidente du mouvement des femmes de Faso Mali, Mme AissataDiba, le bureau politique du parti affirme avoir une parfaite identité de vue avec le MC-ATT. C’est pourquoi, Faso Mali décide de rejoindre et adhérer le MC-ATT. Les deux mouvements s’engagent à mettre en place les mécanismes devant permettre de réaliser la fusion des deux structures par absorption dans le MC-ATT, ajoute-t-elle.
C’est sous un tonnerre d’applaudissement que le président de Faso Mali, Amadou Moussa Coulibaly a remis la déclaration solennelle au président du MC-ATT, JeamilleBittar. Les deux hommes étaient tous habillés en costume noir, chemise bleue et cravate rouge. « C’est du pur hasard » soutiendra plus tard le président du MC-ATT. Il n’en cache pas son bonheur et son enthousiasme à voir les membres de Faso Mali rejoindre sa formation politique. « C’est avec joie que nous accueillons le parti Faso Mali », déclare-t-il. Sourire aux lèvres, M. Bittar a loué les qualités des nouveaux adhérents.
Aussi, l’ancien président du Conseil économique et social a invité les Maliens à dépasser les clivages, imposés selon lui par l’extérieur. Pour lui, le pays doit être au dessus de toute considération partisane. « Au MC-ATT, on met le pays avant le pouvoir », martèle-t-il. D’après le cheval blanc, aucun parti, aucune personne ne peut à elle seule construire le Mali. « Il faudrait que les Hommes se réunissent et discuter », explique-t-il. D’après le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2013, le Mali n’a pas besoin aujourd’hui de deux cents formations politiques. Elles doivent s’unir pour « retrouver ce qui nous unis », analyse-t-il.
Abdrahamane Sissoko
Le Pays