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Le Mali sous embargo de la CEDEAO : Le FUSI dénonce le comportement de la CEDEAO envers le peuple malien

Le Front Uni pour le Sauvegarde de l'Intégrité du Mali (FUSI-MALI), a à travers un point de
presse, ce samedi 3 septembre, dénoncé le comportement de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envers le peuple malien. C'était dans la grande salle
de la maison de la presse.

Après le putsch des militaires le 18 août dernier qui a amené l'ex Président de la République à
la démission. La CEDEAO a de ce fait, pris des mesures contre le Mali. Après cette décision
de la CEDEAO, plusieurs négociations ont été faites entre le CNSP et la CEDEAO pour que
ces sanctions soient levées.
Pour la levée de sa sanction contre notre pays, la CEDEAO avait exigé à ce que la transition
soit mise en place avec un président civil et un premier ministre civil. Et leur souhait a été
exaucé à la lettre par le CNSP, avec la nomination d'un président civil et un premier ministre
civil. Mais jusqu'à présent, la CEDEAO n'a pas tenu sa promesse, les sanctions ne sont pas
toujours levées.
Face à cette attitude de la CEDEAO envers le Mali, le peuple malien très indigné, compte
désormais se lever pour montrer à la CEDEAO, que le Mali n'est pas son jouet, que le peuple
malien sait prendre des décisions lui-même. Comme l'a dit Ladji Dembélé, un responsable du
Front Uni pour la Sauvegarde de l'Intégrité du Mali : <<Nous sommes un peuple mûr qui sait
ce qui est bon pour lui et ce qui ne l'est pas>>. D'où le présent point de presse du Front Uni
pour la Sauvegarde de l'Intégrité du Mali (FUSI-MALI).
Dans son intervention, M. Ladji Dembélé, a rappelé tout ce que la CEDEAO a fait subir au
peuple malien et qui continue d'ailleurs à le faire dans cette histoire. À l'entendre, depuis le
début cette crise, la CEDEAO ne fait que dire et faire le contraire de tout ce que les maliens
veulent. D'abord, selon M. Ladji, pendant que le Mali souffrait dans sa chair et dans son âme
plus de sept ans, aucune organisation internationale n'a réagit face à la mauvaise gouvernance.
Et lorsque le peuple, à travers le M5-RFP, s'est révolté pour que le président démissionne,
c'est en ce moment que la CEDEAO a réagi comme quoi de maintenir le président IBK au
pouvoir. Et le président, sûr de l'appui de la CEDEAO, n'a pas hésité à tirer sur les
manifestants qui a fait 23 morts, déplore Ladji Dembélé.
Ensuite, après le coup d'état, sans prendre en compte la souffrance des maliens, la CEDEAO a
aggravé la souffrance du Mali en infligeant un embargo qui asphyxie l'économie malienne,
explique Ladji Dembélé. Selon le FUSI-MALI à travers Ladji Dembélé, la CEDEAO, au lieu
de prendre des sanctions contre le Mali, devrait plutôt l'accompagner afin qu'il puisse réussir
la transition en toute souveraineté. Pour la présidence de la transition, la quasi-majorité du
peuple malien a souhaité les militaires pour diriger la transition. Mais la CEDEAO a aussi
refusé ça. Alors que, pour M. Dembélé, cette volonté du peuple affirmée devait être respectée
et accompagnée par la CEDEAO.
Cependant, le FUSI-MALI, constatant qu'après la nomination d'un Président et d'un Premier
ministre civils comme le réclamait la CEDEAO, les sanctions de cette dernière ne sont pas
toujours levées. En appelle la CEDEAO de respecter la dignité des peuples. Tout en lui
rappelant l'un de ses engagements, qui est de lutter contre la mauvaise gouvernance dans les
pays membres. Qu'elle n'a pas été capable de faire ça pour le Mali sous d'IBK.
De ce fait, le FUSI demande au peuple malien de rester uni et former un front contre la
syndicalisation de la CEDEAO au service des chefs d'état. Avant de dire que <<Nous voulons
une CEDEAO des peuples et non une CEDEAO des chefs d'état contre les peuples >>.
Aminata SANOU
Stagiaire

Source : le Zenith Bale

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