NEWSROOM (ADV) – Depuis 2017, plus de 11 000 Maliens ont été aidés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le gouvernement du Mali à rentrer volontairement chez eux. Un grand nombre de ces migrants ont été exposés à des conditions de voyage ou de détention difficiles, ainsi qu’à d’autres risques, le long de la Route centrale de la Méditerranée. À leur retour, ils ont souvent besoin d’un soutien psychosocial pour assurer une réintégration durable dans leurs communautés.
«La protection des migrants, où qu’ils se trouvent, a toujours été une priorité pour l’OIM. Cette protection implique une assistance humanitaire immédiate aux migrants de retour sur les routes de migration, mais également un soutien psychosocial post-arrivée », a déclaré le chef de mission de l’OIM au Mali, Pascal Reyntjens. “Mais nous devons fournir un” soutien psychologique “à ces personnes avant de parler de leur réintégration économique.”
L’OIM, le gouvernement malien et le Secrétariat d’État aux migrations de la Confédération suisse ont lancé le projet Soutien à la réintégration durable des rapatriés au Mali par le biais de l’assistance psychosociale, qui devrait atteindre plus de 5 000 bénéficiaires dans le pays.
Le projet de 280 000 USD vise à soutenir la réintégration durable des migrants de retour dans leur famille et leur communauté d’origine grâce à la fourniture de soins, formation des acteurs sociaux et du personnel médical dans le pays, l’élaboration de campagnes d’information et de sensibilisation, ainsi que des ateliers sur le théâtre, la création artistique et le sport pour un soutien psychosocial.
Depuis mai 2017, l’OIM et le gouvernement malien ont mis en œuvre l’initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, qui a permis à 11 505 Maliens bloqués sur les routes migratoires de se rendre en Algérie ou en Libye de rentrer volontairement dans des conditions décentes et dans le respect de leurs droits fondamentaux.
Ce projet d’un an sera mis en œuvre par l’OIM en partenariat avec le gouvernement malien, l’ONG italienne COOPI (Cooperazione Internazionale) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).
Source: africandailyvoice