Cela ne surprend guère du moment où les villes ne sont pas viabilisées et que les élus municipaux n’apprennent rien des erreurs du passé. La période hivernale s’annonce encore le pire s’installe au Mali. A chaque pluie qui tombe, c’est des inondations, c’est des maisons qui s’écroulent.

Cette année, le coup d’envoi a été donné à Bara, cercle d’Ansongo. Dans ce village, plus de 200 foyers se retrouvent à la rue, en raison des inondations causées par les fortes pluies tombées il y a un mois.

A sikasso, une inondation forte a réveillé certains quartiers de la ville le mercredi 20 juillet 2016. Ces submersions ont causé des dégâts matériels très importants. Il en est de même pour la ville de Barouéli ou des nombreux toits de concessions et bétails ont été emportés par des pluies torrentielles.

Par ailleurs, dans la capitale malienne Bamako, outre des quartiers comme Niamakoro, Sabalibougou et Daoudabougou, Banconi, le siège de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) n’a jamais été à l’abri de l’inondation.

A chaque moment pluvieux, ses travailleurs vivent le calvaire et cela depuis des années. C’était le cas il y a deux jours où les inondations dans la cour entière et certains bureaux auraient perturbées le travail. « Même pour accéder à son engin, il faudra plier son pantalon voire enlever la chaussure pour qu’elle ne se gâte… », a révélé un agent sous couvert d’anonymat.

Chaque année l’appel à l’aide est lancé et les dégâts sont constatés par les autorités du pays, cependant, aucune action concrète n’est entreprise. En tout état de cause, les autorités du pays sont fortement interpelées, et sont déjà sur le qui-vive pour prendre des mesures idoines et prévenir les inondations.

La rédaction