Le 7 mars 2022, le conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni à New-York pour examiner le rapport du secrétaire général sur la situation au Mali.

À l’occasion, l’ambassadeur du Mali auprès de l’Onu, Issa Konfourou, a  rappelé les efforts déployés par les autorités de la transition afin de sortir le pays de la crise sociopolitique et sécuritaire et de parvenir à retour à l’ordre constitutionnel, qui est une priorité. << Cependant il ne faut  toujours pas perdre de vue que l’instabilité politique et institutionnelle au Mali prend son origine dans les élections mal organisées et dans la mauvaise gouvernance >>, a rappelé Issa Konfourou.

L’ambassadeur du Mali auprès de l’Onu  a qualifié « d’injustes et illégales » les sanctions économiques et financières de la CEDEAO et de l’UEMOA et réitéré la volonté du gouvernement malien de rester ouvert au dialogue.

En rappel, ces sanctions interviennent suite au double coup d’État effectué par les militaires au pouvoir, à savoir le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK survenu, mardi 18 août 2022, suivi de celui du lundi 24 mai, surgissant le renversement du président de la transition Bah N’Daw.

Face à la lenteur des autorités de la transition à organiser les élections présidentielles, la CEDEAO et l’UEMOA ont pris des sanctions fortes contre le pays, donnant lieu le dimanche 9 janvier 2022 à la fermeture des frontières ainsi qu’un embargo commercial et financier.

Kadiatou Camara

Source : Journal du Mali