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Le lieutenant-Colonel Abdoulaye Maiga concernant le CNT lors de la rencontre avec les partis politiques , hier: « Il serait risqué de donner une primauté aux politiciens allant à la conquête du pouvoir »

C’est à Kati que les partis politiques ont eu la tribune recherchée avec la transition. Face à eux , 2 acteurs centraux de la junte que sont le Colonel Ismaël Wagué et le Lieutenant Colonel Abdoulaye Maïga, respectivement ministres de la réconciliation nationale et de l’administration territoriale . Ils étaient en compagnie de leur collègue de la refondation de l’Etat Mohamed Coulibaly qui prendra part aux échanges.

 

La prise de contacts entre la tutelle des partis politiques et les acteurs concernés s’est tenue sur la route de Kati. Notamment au Centre de formation des collectivités territoriales qui aura reçu environ 120 personnes dont 6 femmes. Une audience où on pouvait remarquer entre autre Youba Bâ ( ADP Maliba ) , Baber Gano ( RPM) , Djiguiba Keita ( PARENA) ou Idrissa Sankaré ( ASMA).

Au centre des débats , le ministre Abdoulaye Maïga qui a salué la mobilisation du jour. Il ne manquera pas d’ajouter qu’il tenait à avoir les préoccupations de l’arène politique mais a aussi fait mention d’une chose : la Cellule d’appui aux questions électorales.

Cette entité qui était présente sous d’autres régimes revient donc ! Sauf que cette fois , elle risque de faire débat avec l’arène politique. Le Lieutenant-Colonel a précisé qu’elle n’est pas censée avoir de leaders politiques en son sein. Ce seront donc les acteurs de la société civile qui récolteront l’essentiel des quotas à l’image du Conseil National de Transition (CNT).

Au sujet de ce divorce consommé suite au décret portant répartition des sièges, il estime que chacun doit se remette en cause. « Le moteur d’un pays repose sur les partis politiques. Nous ne sommes pas parfaits donc la présomption de culpabilité ne doit pas prévaloir » plaidera le titulaire du département de la décentralisation.

Pour sa part , le ministre de la refondation s’est réjouit de la tribune. Mohamed Coulibaly dévoilera que l’élaboration d’une nouvelle Constitution est en cours. Le Mali vit des problèmes de fond auquel la classe politique devrait faire face selon lui , invitant ses interlocuteurs à aller dans le sens de la revue des règles du jeu. « Il y a eu des dérives à l’endroit de la démocratie. Les parti, politiques sont tellement légion qu’il n’y pas de multipartisme mais de pluralisme avec des formations qui ne proposent pas de contenu. On doit aller à une relecture de la charte des partis et même à l’émergence d’une nouvelle société civile » a précisé le ministre Coulibaly.

LES INVITES DU JOUR SE SONT EXPRIMES AVEC DES REACTIONS VARIANT SELON LES ACTEURS.

Tiemoko Sangaré a félicité le ministre de tutelle, indiquant que l’ADEMA reste prêt à accompagner la transition. Si le CNT a été rejeté, c’est à cause du déficit de dialogue selon le président de la ruche. Le cadre d’échanges du jour existe depuis 2000 a-t-il rappelé invitant à une clarté sur les missions de la transition ainsi que les réformes institutionnelles. C’est donc à travers un diagnostic clair de la nation qui permettra de situer selon le Pr Tiemoko.

Alassane Aba de la CODEM fera feu de tout bois. Pour le vice-président du parti des cols bleus , la classe politique doit être conviée aux décisions majeures de la vie de la nation. Ainsi, la répartition du CNT (…)

BAMOISA

Source : NOUVEL HORIZON

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