La question est importante parce que la santé animale est un facteur important pour les filières d’élevage. La santé du troupeau conditionne le bien-être des animaux, l’équilibre économique de l’élevage. Et surtout la santé de l’homme. D’abord l’éleveur qui est au contact direct des animaux, et le consommateur qui va retrouver les aliments d’origine animale dans son assiette. Question complexe quand on sait qu’il y a des pathologies spécifiques à l’animal, et d’autres qui sont communes à l’homme et à l’animal.
Ajoutons qu’au Mali, l’élevage joue un rôle important dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois. En effet, le poids de l’élevage est éloquent dans l’économie nationale à en juger par certains paramètres : il occupe la troisième place dans les recettes d’exportation après le coton et l’or ; 20% du produit intérieur brut, il contribue aussi pour 80% des revenus des systèmes pastoraux et 18% à celui des systèmes agropastoraux. Le bétail constitue la principale force motrice pour l’agriculture végétale.
On voit donc que le rôle du laboratoire central vétérinaire est important. Construit en 1972 avec l’appui du gouvernement des USA pour satisfaire les besoins en vaccins vétérinaires du Mali, le LCV constitue à ce titre un précieux outil pour le développement de l’élevage.
Source: RFI