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Le harcèlement scolaire : un danger silencieux

Le harcèlement scolaire plus médiatisé dans les pays européens est pourtant un fait réel au Mali.  « Chaque matin je craignais de me rendre à l’école. Pas à cause des professeurs ou des devoirs, mais de l’accueil que certains de mes camardes me réserve ». Explique A.F se rappelant encore les jours sombres de sa scolarisation.  Dans de nombreux établissements scolaires au Mali, les élèves sont les premiers à se rendre les études le plus difficile.

En effet, le plus souvent on parle de harcèlement sexuel entre professeurs et élèves. Mais une lumière doit être également portée sur le cas des élèves entre eux. Entre humiliation et menace, nombreux sont les élèves qui ont souffert le martyr au cours de leurs premières années d’études. Entre le primaire et le lycée, certains subissent des harcèlements physiques ou moraux de manière répétée. La technique se déroule comme suit.

Quand un élève est doué d’une matière, certains de ces camarades de classe l’obligent à leur passer ses brouillons sous peine d’une bastonnade à la descente. Ainsi certains perdaient le goût de l’école sans y avoir même fait un grand pas. Pour d’autres, ils confisquaient goutter, objets ou argent.

A travers ces faits, des sanctions venant des administrations scolaires s’imposent car sur le plan international ce mal gagne de plus en plus le terrain compromettant la chance de réussite de nombreux écoliers.  Ce n’est secret polichinelle que le harcèlement scolaire a été l’une des causes de suicide voire d’abandon scolaire. « Personnellement c’est une situation qui m’écœure, avec le cas du petit

Quaden, âgé de 9 ans, harcelé à cause de son nanisme et réclame un couteau à sa mère pour se suicider. Je me suis rappelé ma situation. J’ai changé d’école trois fois à cause de mes camarades de classe qui me pourrissaient les jours d’école ». Nous confie A.F, agent commerciale.

Selon elle, à cause de son physique et de sa coupe de cheveux, les élèves l’humiliaient. Son petit surnom était la fille du singe pour dire qu’elle était vilaine comme un singe. Ainsi cela l’empêchait de se concentrer sur les études sans pour autant en parler aux parents. Tout comme elle, ils sont nombreux les élèves à connaitre des situations pareilles devenues monnaie courante dans nos établissements scolaires et les victimes gardent toujours le silence.

Assitan Siga FADIGA

Source: Bamakonews

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