Le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamalllah Sidibé, a effectué ce mardi une visite guidée dans les locaux du Centre d’innovation, de Recherche Technologique et d’Industrie créative, le Groupe Famib. L’objectif du patron du département de la santé était de s’enquérir de la nouvelle plate-forme de télémédecine, Africa Virtual Hospital, que le Groupe de Amadou Diawara vient de lancer.
C’est en toute modestie que l’ancien patron de l’ONU-Sida, en terrain connu de la guerre contre les virus a reconnu venir apprendre davantage auprès du Groupe Famib et de son CEO, car émerveillé par les multiples fonctionnalités des plus pratique qu’offre la plateforme numérique Africa Virtual Hostpital. L’objectif du Groupe Famib, avec Africa Virtual Hospital, est justement la «Mise en place d’un système d’information dématérialisé et médicalisé, avec un dispositif d’acquisition de données médicales en temps réel, fournissant des soins de santé primaires et d’urgence complets : tests, investigations, diagnostics, collecte d’informations sur les patients, gestion des dossiers médicaux et consultation via une plateforme numérique centralisée», comme le résume le jeune promoteur Amadou Diawara.
Et pour cause, la plateforme aux multiples fonctionnalités en autant de solutions offre une gamme variée de services médicaux, allant de la classique télémédecine, à la gestion des hôpitaux les consultations et échanges en lignes entre le patient et son médecin jusque y compris une fonctionnalité dédiée exclusivement aux violences basées sur le genre et contre les enfants. Des fonctionnalités pratiques et une somme de solutions aux besoins sociaux qui ne sont pas toujours inscrits dans l’agenda des innovations numériques ou l’urgence des engagements publics, voilà ce qui a visiblement séduit le Ministre Sidibé. Ce qui l’amène à saluer une initiative, encore pionnière comme l’e-éducation où s’est déjà fortement impliquée le Groupe de Dijicoroni-para, pour apporter réponse aux difficultés actuelles des pouvoirs publics à assurer la continuité pédagogiques.
Par ailleurs, une des fonctionnalités de la plateforme est exclusivement consacrée à la gestion des épidémies et des pandémies comme celle actuelle du coronavirus qui affecte le monde entier.
Pour le Ministre Sidibé qui y voit un projet innovant et d’avenir, le potentiel insoupçonné de la nouvelle plateforme constitue un vrai réservoir de solutions, depuis le système d’informations médicales et sociales en temps réel, jusqu’à l’instauration de la transparence dans la gestion des structures comme la CANAM ou l’AMO qui rencontrent aujourd’hui d’énormes difficultés dont les solutions apparaissent sous-jacentes à la mise en application de AFrica Virtual Hospital. D’où l’engagement voire devoir public à offrir soutien et accompagnement de l’Etat à un projet porteur d’espoir à la fois pour ses multiples solutions proposées, mais aussi un exemple pour une jeunesse qui a soif de créativité dans l’innovation.
Dans le même registre, le jeune CEO de Famib, Amadou Diawara n’a pas manqué de souligner le souci de son groupe d’apporter sa modeste contribution pour appuyer l’Etat, aujourd’hui confronté à de nombreuses difficultés. «En état d’urgence sanitaire, il y a un besoin de solutions numériques innovantes pour la traçabilité des patients et des soins» notamment pour ce qui concerne l’actuelle pandémie du coronavirus, à travers un seul mot d’ordre : «Sensibilisation et alertes stratégiques rapides», comme il est souligné dans la fiche de présentation du projet.
Après l’e-éducation et l’e-formation/perfectionnement, le leader des e-solutions vient encore faire de la démonstration de son leadership pour créer et proposer des solutions alternatives.
Africa Virtual Hospital, ce sont donc des solutions numériques adaptées pour tous les niveaux de réponses médicales, depuis la base des CSCOM aux Centres Hospitaliers Universitaires, ainsi qu’aux différents niveaux des ressources humaines médicales tout autant qu’aux réponses sanitaires en termes de soins et que d’administration de la santé. Auxquelles résponses il faut également ajouter la prise en compte du volet social à travers les drames des violences du genre et contre l’enfance, qui a une dimension sociale aux conséquences psycho-médicales importantes.
Rokia Diawara Journaliste
Kingui Actu