Le gouvernement malien a rejeté, mercredi, le rapport conjoint de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) rendu public le même jour.
Intitulé « Centre du Mali : prises au piège du terrorisme et du contre-terrorisme », ce rapport met en cause l’armée malienne, les groupes djihadistes et milices dans les exactions qui ont coûté la vie à plus de « 1200 civils » et fait plus « 30 000 personnes déplacées » au centre du pays.
« Nos forces armées et de sécurité sont républicaines, professionnelles et ont toujours fait preuve d’exemplarité à chaque fois qu’il s’agit des droits humains », a déclaré Amadou Koita, porte-parole du gouvernement lors d’une rencontre avec la presse.
Il a indiqué que le gouvernement a été informé par voie de presse de ce rapporte FIDH-AMDH. « Le gouvernement de la République du Mali considère que ce rapport comme des allégations qui ne sont corroborées par aucun fait mis à sa disposition ».
Selon le ministre porte-parole du gouvernement, « la déontologie voudrait que quand le gouvernement est saisi, d’attendre sa réaction. Mais sans attendre cette réponse du gouvernement, nous avons vu par voie de presse ce rapport de la FIDH et de l’AMDH. Ce qui n’est pas conforme à la réglementation et à la déontologie ».
Bamako (Mali) De notre correspondant : Alou Diawara
AD/te/APA