Le Secrétariat International de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) a organisé les 18 et 19 juin 2019, au centre de conférences de l’OCDE à Paris, la 8ème Conférence Mondiale de l’ITIE qui a regroupé plus d’un millier de participants venant de près d’une centaine de pays. Le Mali y était représenté par une forte délégation conduite Madame LELENTA Hawa Baba BA, Ministre des Mines et du Pétrole.
L’Ambassade était représentée à cette rencontre par Monsieur Balla Oumar Cissé, Chef de la Mission économique et commerciale.
La conférence a été l’occasion pour les gouvernements, la société civile et les dirigeants d’entreprises de discuter de tendances émergentes et de meilleures pratiques dans la bonne gouvernance des ressources naturelles.
Dans la journée du 19 juin 2019, Madame LELENTA Hawa Baba BA, Chef de la délégation malienne, conviée à prononcer un mot à l’endroit des participants, a dans son allocution, témoigné du soutien du Gouvernement du Mali aux acteurs des instances dirigeantes de l’ITIE internationale.
Elle a aussi mentionné que les autorités du Mali consentent des efforts pour que les retombées de l’exploitation des ressources minières contribuent véritablement à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyennes et concitoyens.
Enfin, il importe de rappeler que l’ITIE est guidée par la conviction que les ressources naturelles d’un pays appartiennent à ses citoyens et elle a élaboré une norme visant à promouvoir la gestion ouverte et responsable des ressources pétrolières, gazières et minières.
La Norme ITIE exige des pays qu’ils publient des informations sur la chaîne de valeur extractive, de l’octroi des droits d’extraction aux revenus du gouvernement et à la façon dont ces revenus bénéficient à la population.
L’ITIE cherche ainsi à renforcer la gouvernance publique et des entreprises, à promouvoir une bonne compréhension de la gestion des ressources naturelles et à fournir des données pour informer et mener des réformes permettant d’endiguer la corruption et aller vers une gestion plus responsable du secteur extractif.
Source: Bamada.Net