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Le gouvernement doit être conséquent !

Découvert en République Populaire de Chine, le Coronavirus poursuit sa propagation dans le monde, en Europe, en Asie et même dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. La pandémie est en train de tuer des dizaines de milliers de personnes.

 

A cet effet, le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, Chef de l’Etat, a présidé le mardi 17 mars 2020 à Koulouba une réunion extraordinaire du Conseil Supérieur de la Défense Nationale (CSDN).

Les plus hautes autorités du Mali ont initié des mesures visant à protéger les populations. Elles concernent la fermeture des établissements d’enseignements publics, privés, confessionnels, boîtes de nuits, dancings clubs et autres espaces publics pour une période de trois semaines.

En outre, elles suspendent les fora, ateliers, séminaires, meetings populaires et interdisent jusqu’à nouvel ordre tout regroupement à caractère social, sportif, culturel et politique de plus de 50 personnes. Dans le même état d’esprit, les audiences dans les cours et tribunaux ont été suspendues.Pour mener à bien une lutte efficace contre cette pandémie, le gouvernement  a prévu un pactole de 6 .300 000 FCFA (six milliards trois cent millions de Franc CFA).

Ces mesures de protection sont certes louables et salutaires, car témoignant de la volonté des plus hautes autorités à protéger une population fragile, martyrisée par une précarité endémique en plus de la crise multidimensionnelle, contre une pandémie que des pays développés, avec des plateaux techniques élevés, n’ont jusque-là pu maitriser. Elles ne sont pas cependant exemptes de critiques.

Appréciées par certains compatriotes, ces mesures de prévention et d’anticipation paraissent excessives dans la mesure où aucun cas positif du COVID-19 n’a été détecté à ce jour au Mali. Pour eux, la fermeture des frontières terrestres, maritimes, aériennes et fluviales, aurait suffi au stade actuel des choses à protéger notre pays contre ce nouveau fléau.Mais, des élections, parlons-en ! Pourquoi maintenir les législatives du 29 mars 2020 dans le même contexte? Le nombre d’électeurs par bureau de vote ne dépasse-t-il pas 50 personnes ? Il est vrai qu’ils ne s’y présentent pas tous au même moment, mais ne faudrait-il pas communiquer déjà sur la façon dont le flux de votants sera géré ? Quid des marchés, lieu de promiscuité par excellence ? Ne faudrait-il pas, en accord avec les syndicats de commerçants détaillants, initier des mesures avec le souci de protéger les populations?

Source : Le Challenger

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