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Le général algérien Gaïd Salah, puissant chef d’état-major de l’armée, est mort

Le vice-ministre de la défense était le véritable homme fort du pays, malgré l’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence. La télévision publique a annoncé sa mort.

Le général Ahmed Gaïd Salah, puissant chef d’état-major de l’armée algérienne et vice-ministre de la défense, pilier du régime depuis 1962, est mort à l’âge de 79 ans, a annoncé lundi 23 décembre la télévision publique, sans donner davantage de précisions.

Sur le devant de la scène après avoir arraché début avril la démission du président Abdelaziz Bouteflika, le général Gaïd Salah était le visage du haut commandement militaire, qui a assumé ouvertement la réalité du pouvoir jusqu’à l’élection le 12 décembre d’Abdelmadjid Tebboune comme nouveau chef de l’Etat. Malgré l’élection – contestée – d’un nouveau président, c’est bien Gaïd Salah qui dirigeait l’Algérie.

Il incarnait la mutation d’une armée sortie exsangue mais victorieuse et revancharde de la guerre d’indépendance (1954-1962) en une institution puissante, sûre d’elle et repue de richesses. Il préférait manœuvrer dans l’ombre, en s’abritant derrière un pouvoir civil de façade, comme ce fut le cas pendant les dernières années de la présidence Bouteflika.

Ces derniers mois, il était devenu la dernière figure du « système » rejeté par le mouvement de contestation, le Hirak. « Gaïd Salah dégage », « le peuple et l’armée sont frères mais Gaïd Salah est avec les traîtres », pouvait-on entendre lors des manifestations algériennes.

lemonde

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