Le nouveau Commandant en chef des Forces armées du G5 Sahel, le Général mauritanien Hanena Ould Sidi, successeur du Général malien Didier Dacko, fait en ce moment face à la grogne des fournisseurs et prestataires de services en partenariat avec ses troupes. Et pour cause, ces derniers exigent le paiement intégral de leurs dus de plusieurs centaines de millions de francs CFA. Le hic, c’est que le commandement de la Force Conjointe G5 en question émet des réserves sur la régularité des factures en question.
Ils sont, en effet, plus d’une centaine d’opérateurs économiques, fournisseurs et prestataires de services maliens à Sévaré, Mopti ville et Bamako, à vouloir marcher sur le QG de la Force Conjointe en vue d’obtenir le paiement de leurs factures. Leur mouvement a été contenu en début du mois par les autorités régionales de Mopti sur instruction de Bamako au motif qu’un nouveau commandement venait juste de s’installer.
En effet, quelques semaines auparavant, le Général mauritanien Hanena Ould Sidi succédait à notre compatriote, le Général Didier Dacko. Le nouveau Commandant en chef des troupes du G5 Sahel avait, donc, besoin de sursis. Ce qui lui a été accordé.
Mais après plus d’un mois de sa prise de fonctions, les fournisseurs et prestataires de services attendent toujours et commencent d’ailleurs à s’impatienter. Ils ont, donc, logiquement rappelé le commandement à ses obligations et engagements.
Ce dernier (le Général Hanena Ould Sidi) a, cependant, émis des réserves par rapport à l’authenticité de certaines factures arguant qu’elles auraient déjà été convenablement acquittées. Par qui donc ? L’allusion est évidente : par son prédécesseur le Général Didier Dacko.
Selon des sources proches de celui-ci, toutes les factures en souffrance demeurent imputables au nouveau commandement. Ce que réfute son successeur, le Général Hanena Ould Sidi.
Ensuite, selon d’autres sources généralement bien informées, le Commandement a bel et bien reçu une partie non négligeable de son Budget de fonctionnement de la part des pays contributeurs. Alors ?
À suivre dans nos prochaines éditions !
Oumar Diakité
LE COMBAT