Répartition des fonds générés par le football malien en 2021 selon le rapport financier de la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021 Achat de travaux, matériels et équipe- ments: 178 845 000 FCFA
Fourniture de bureaux: 100 052 710 FCFA
Autres charges externes :
Réception/missions: 795 265 707 FCFA Frais de télécommunications : 17 210 935 FCFA
Autres charges: 695 637 700 FCFA Autres achats: 338 811 872 FCFA
Salaires du personnel: 113 704 078 FCFA Frais du personnel: 144 134 300 FCFA Publicité, Publication, Relations pu- bliques: 83 568 900 FCFA
Comparés aux fonds alloués aux 18 clubs et aux 9 ligues régionales
Assistance aux clubs: 410 100 000 FCFA Assistance aux 9 ligues: 29 000 000 FCFA
Assistance aux clubs covid19: 194 000 000 FCFA
Aujourd’hui il ne fait aucun doute pour personne que depuis l’arrivée de Mamoutou Touré dit Bavieux à la tête du comité exécu tif de la fédération malienne de football le 29 août 2019, l’environnement du football malien n’a cessé de se dégrader tous les jours au vu et au su de tout le monde sportif et particulièrement des autorités du pays alors que tous les observateurs sportifs croyaient à un nouveau départ après la grave crise qui avait secoué cette discipline durant quatre ans.
Incompétences notoires; tripatouillages des textes ; violations flagrantes et répétées des statuts et règlement; ingérence dans les affaires internes des ligues de Kayes, Koulikoro, Ségou, Tombouctou et Gao; des districts de Bamako, Kayes, Ségou ; népotisme, favoritisme, clientélisme, conflits d’intérêt, exclusion, discrimination ont été érigés en mode gestion dans le seul but de rester aussi longtemps que possible à la tête du comité exécutif de la fédération. Et tant que cette injustice sera la boussole de l’actuel comité exécutif dirigé par Bavieux Touré, le football malien continuera à souffrir et à faire souffrir les milliers d’amoureux du ballon rond dans le pays qui croient faire face à une malédiction alors qu’il n’en est rien du tout. Même si l’Etat malien mettait tous les fonds du pays, tant que les acteurs directs à savoir les clubs, les sous-districts, les dis- tricts et les ligues restent marginalisés et mis à l’écart dans la gestion de la part du comité exécutif, il n’y aura jamais cette joie ultime.
Source : La mutation