Depuis quelques heures une rumeur circule sur les réseaux sociaux faisant état de la conversion à l’islam du féticheur de Farabana (proche banlieue de Bamako) . Si cette rumeur se justifiait, il pourrait se réconcilier ainsi avec une frange importante de mahométans de notre pays. Mais le hic, c’est la précision de la date du 1er janvier comme jour de sa conversion, un acte libre et sans contrainte en islam.
Les chemins de Dieu sont insondables. Il n’y a aucune promesse formelle entre Dieu et les mortels que nous sommes car chaque individu peut succomber à tout moment d’une toux bénigne à chaque instant. En tout état de cause, la conversion à l’islam ou à toute autre religion est une affaire personnelle, une simple question de foi religieuse. Elle n’a point besoin de grande publicité, ni tapage médiatique.
Le cas de Moustapha Diallo nous rappelle étrangement ‘l’œil de Caen’, autrement dit la conscience. En effet des centaines de maliens excédés par la brutalité et la cruauté de ce personnage fantasque gardent encore en mémoire cette scène atroce, ignoble de ce bœuf vivant conduit à l’échafaud sous les flashs des Smartphones….Mais cette énième théâtralisation de l’horreur devenue depuis de nombreuses années son sport-favori, fut de toute évidence la goutte d’eau qui déborda le vase. On ne lui a jamais pardonné cet acte insupportable, inutilement gratuit, criminel envers l’espèce animale, une créature sacrée aux yeux de Dieu le créateur de l’univers, de toutes les créatures terrestres et célestes. Dieu est amour, Dieu est pardon, mais attention on ne ruse pas avec les versets coraniques pour des effets de manche..
B.CAMARA
Source: Le Phénix