La phase régionale du dialogue inter-malien a débuté ce samedi à Bamako et dans toutes les régions du pays. Pour cette seconde phase, il s’agira pour les participants de débattre des conclusions issues de la phase communale.
Pour ces travaux qui s’achèvent ce lundi, de nombreuses personnes se sont fortement mobilisées une fois de plus pour faire entendre leurs voix.
À Kayes, en passant par Bandiagara, Tombouctou et Gao, les populations ont répondu présent à cette phase régionale du dialogue inter-malien. L’objectif principal pour elles est de ‘‘débattre des maux qui minent la société’’.
« Il était prévu 150, mais à l’ouverture, il y avait plus de 500 participants », témoigne un participant à Tombouctou. « Revaloriser nos mécanismes traditionnels de résolution des conflits », recommande un autre. « Les gens ont beaucoup mis l’accent sur l’installation d’un camp, d’intégrer les éléments de Dana Amassagou aussi pour ceux qui sont aptes et réinsérer sur le plan socio-professionnel ceux qui ont dépassé l’âge », indique un citoyen du centre du pays. « La sécurité et l’énergie, il n’y a pas de route. La connexion internet ne marche pas bien ici à Gao. Ce sont des points discutés dans la cité des Askia », explique un habitant.
Lire aussi : Dialogue inter-maliens: les universitaires ne restent pas en marge
Une note d’espoir
Pour le gouverneur de Bamako, Abdoulaye Coulibaly qui a lancé les travaux de cette phase dans la capitale, l’espoir est de mise quant au succès de ce dialogue. Il s’agit selon lui, « de se parler sans intervention extérieure ». « Et lorsque les frères se mettent ensemble, la solution est tout de suite trouvée », poursuit le Gouverneur. « Et prendre ces valeurs pour les étendre au niveau national, voire à l’extérieur du pays; afin d’avoir une solution définitive est une chance énorme » estime M.Coulibaly.
Pour rappel, ce dialogue inter-malien intervient après plusieurs autres rencontres. C’est pourquoi, certains participants insistent sur la nécessité d’appliquer les recommandations tout en mettant un comité de suivi en place.