Le bataillon de l’armée malienne reconstituée a foulé le sol Kidalois le jeudi 13 février 2020 dans l’après-midi, où il a intégré le camp militaire qu’il devait occuper. Et depuis, les yeux sont rivés sur le reliquat des éléments stationnés à Gao. De source officielle, le reste des soldats et autres officiers, sous-officiers et hommes de rang, allaient être rassemblés à Gao, reconstitués en trois (03) bataillons, avant d’être acheminés sur Kidal. Aux dernières nouvelles, le déploiement du reste de bataillon a du plomb dans l’aile.
«À peine ont-ils démarré le périple pour Kidal que leur a été intimé l’ordre de rebrousser chemin et revenir à la base. Que s’est-il passé ? Comme Kidal a refusé d’accepter leurs gens chez eux, alors eux aussi n’iront pas à l’Est, dixit Sidi. Pour eux, puisque Kidal impose au gouvernement la régionalisation. Malgré tout ce qui se dit ça et là, les groupes armés veulent, à travers ce fait, prouver qu’ils sont les maîtres incontestables de l’Adrar des Ifoghas.»
Un mois après le déploiement du premier bataillon à Kidal, difficile de comprendre ce qui empêche le déploiement du reste des soldats en attentes.
Alors qu’après que le premier bataillon ait été accueilli à Kidal, il était annoncé le départ pour Kidal le reste des trois bataillons reconstitué.
En effet, le 13 février 2020, après quelques tergiversations et reports, le premier bataillon (composé de 240 hommes) a pu, grâce à l’inestimable concours de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), rallié, tant bien que mal, la Capitale de l’Adrar des Ifoghas. Et depuis, les autres attendaient à Gao pour leur déploiement.
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 16 MARS 2020
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON