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Le Conseil de sécurité condamne le coup d’Etat au Burkina Faso

Au lendemain du coup d’Etat au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes et fidèle de l’ex-président Compaoré, s’employait vendredi à asseoir son pouvoir et devait recevoir deux chefs d’Etat ouest-africains à Ouagadougou.

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Un peu plus tôt ce matin, le CND avait annoncé consentir à libérer le président de la transition Michel Kafando ainsi que ses ministres retenus en otages en revanche ils n’avaient pas mentionnés le nom du Premier ministre Isaac Zida.

Le nouveau régime a également ordonné la réouverture des frontières terrestres et aériennes vendredi à 12H00, 24 heures après les avoir fermées.

Dans l’attente d’une annonce, la tension est montée d’un cran dans l’hôtel, où une centaine de sympathisants du général Diendéré ont fait irruption dans l’après-midi, saccageant le mobilier du hall et chassant à coup de cordelettes des anti-putschistes et des journalistes rassemblés devant l’établissement, a constaté l’AFP.

“Une source diplomatique étrangère à Ouagadougou a confirmé à l’AFP ce scénario”. Dans la capitale, grand marché, magasins et administrations sont restés fermés jeudi, tout comme à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays (ouest), où de nombreux habitants sont descendus dans la rue.

Les soldats avaient tiré jeudi pour disperser les attroupements, faisant au moins trois morts et une soixantaine de blessés, selon une source hospitalière. “Nous condamnons avec la dernière énergie la rupture du cours normal de la transition démocratique au Burkina et demandons instamment et sans condition le rétablissement de cette transition”, explique dans un communiqué le Collectif des organisations de défense des droits de l’Homme et de la démocratie (CODDHD), qui regroupe une quarantaine d’ONG du Niger.

On rappelle que le bilan des manifestations hostiles au putsch fait état d’une dizaine de personnes et plusieurs autres blessées par le régiment de sécurité présidentielle (RSP). “Dans tous les cas nous n’avons pas l’intention de nous éterniser, nous n’avons pas l’intention de rester”, a-t-il assuré.

Mais notre correspondant sur place signale des risques d’affrontements entre partisans des putschistes et supporters de la transition: les deux camps scandent des slogans favorables à Diendéré chef de la junte ou à Kafando, président de la transition.

Sall avait déjà été l’émissaire de la Cédéao durant la crise qu’a traversé le pays après le renversement de Blaise Compaoré en octobre 2014. Ces libérations étaient réclamées par la communauté internationale, qui a fermement condamné le putsch.

 

Source: canaltogo.com

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