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Le comportement atypique de l’Algérie face aux migrants maliens

Après l’arrestation, suivie du rapatriement dans des conditions inhumaines des migrants maliens et le renvoi de l’étudiant Seydou Tembely dans des conditions non encore inconnues, les autorités algériennes s’en prennent maintenant aux responsables des structures de défense des droits des migrants. C’est ainsi que M. Moussa Samaké, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, section Algérie, a été récemment arrêté et mis en détention par la Police Centrale d’Alger. Selon  nos sources, Moussa Samaké, a été convoqué un beau matin à la Police Centrale d’Alger sans qu’il sache de quoi il s’agit.

En bon citoyen, il répond à l’autorité. C’est là que les policiers lui feront savoir qu’il a tenu des propos outrageants à l’égard de leur pays dans les colonnes d’un journal de la place. Pire, on lui reproche d’avoir parlé positivement du Maroc. Bien au contraire, poursuit, notre source, Moussa Samaké, a plutôt salué la justice algérienne dans ses décisions opposant nos compatriotes à des algériens qui abusent d’eux. Il a aussi salué les autorités de ce pays lorsqu’il accompagnait des compatriotes qui ont été expulsé de ce pays en violation de leurs droits humains et qui avaient abandonnés leurs biens sur place. Toujours, selon notre source, ce qui est encore aberrant, après avoir été présenté à un juge, celui-ci le condamne à un an avec sursis et ordonne qu’il quitte le Commissariat Central d’Alger.

En réalité, au CSDM, on comprend que l’Algérie ne sachant pas comment avoir cette structure qui a menacé de porter plainte contre elle pour ses expulsions massives d’africains au sud du Sahara violant leurs droits humains au vu et au su de l’opinion nationale algérienne et internationale, a pris Moussa Samaké comme bouc-émissaire. Notre source au CSDM rappelle que cette réaction de l’Algérie n’est  guère surprenante puisque la structure a toujours dénoncé tout en respectant ce pays qu’on dit frère et ami. On se rappelle lors de la guerre de libération nationale que ce sont aussi des Maliens qui se sont battus aux côtés des soldats algériens. Aujourd’hui, que des fils de ce même  Mali soient traités de la sorte en Algérie, agace et indigne plus d’un.

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«Dans sa participation à la Majorité, la CODEM a bien rempli ses missions avec loyauté et responsabilité malgré les obstacles rencontrés dans cette participation» évaluent les responsables du parti politique

La Convention pour le Développement du Mali (CODEM) a tenu le samedi 26 mai dernier sa 3èmeConférence Nationale au Pavillon des Sports du Stade Modibo Keita. Des délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont participé à cette rencontre couplée avec la célébration du dixième anniversaire du parti. Les participants à cette conférence ont étudié une recommandation du congrès de Mai 2017 avec comme objectif de dégager la position du parti face à l’élection présidentielle de juillet 2018. Sur ce point, la conférence a décidé que le parti doit présenter un candidat et le choix s’est porté sur le Président Housseyni Amion Guindo pour être le porte-étendard du parti au scrutin présidentiel de juillet prochain. «A la CODEM, nous sommes conscients que les prochains mois seront déterminants dans la vie de notre nation.

C’est pourquoi nous comptons jouer pleinement notre rôle de parti politique majeur au regard de l’enjeu», disait Housseyni Amion Guindo, à l’ouverture de cette conférence. Pour lui, «au-delà des attentes légitimes des populations, qui se traduisent par la création d’emploi, la santé pour tous, une bonne école pour tous, la sécurité et la paix, la bonne tenue de l’élection présidentielle entre autres, ces élections doivent se dérouler de façon inclusive sur tout le territoire malien dans les meilleures conditions de transparence afin d’aboutir à des résultats acceptés de tous. Nous demeurons convaincus que cette attente est partagée par l’ensemble de la classe politique».

Ainsi investi comme candidat par cette 3ème Conférence Nationale, le président Housseyni Amion Guindo a promis d’apporter sa contribution à l’avènement d’un Mali nouveau, un Mali plus sécurisé, en paix, dans la stabilité, avec beaucoup d’opportunités économiques, d’emplois pour nos jeunes et surtout, une écoute particulière, accordée aux nobles et légitimes attentes de nos populations. Un Mali nouveau dont la justice sociale sera, plus qu’un discours, une réalité, confortant le vivre ensemble.

Aussi, il importe de retenir que la Conférence a évalué la participation du parti à la majorité présidentielle en constatant que la CODEM a bien rempli et réussi ses missions avec loyauté et responsabilité malgré les obstacles rencontrés dans cette participation.

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DEUXIEME CONSEIL NATIONAL EXTRAORDINAIRE  DU PARENA : « IBK a fait 160 voyages  en moins de  cinq ans donc 40 voyages par mois et plus de 1 voyage par semaine » dixit Tiébilé Dramé, président du Parena

Le deuxième  conseil national extraordinaire du Parti pour la Renaissance nationale (PARENA), tenu les 25 et 26 mai 2018, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, a enregistré la forte présence des dirigeants de la classe politique et de la société civile. Ils étaient donc très nombreux à faire le déplacement : Mme Sy Kadiatou  Sow, l’honorable Soumaïla Cissé, président de l’URD, Pr Aly Nouhoum Diallo, Dr Choguel Kokalla Maiga, président du MPR, Djibril Tangara, président du FCD, Djibril Tall du PDES, l’honorable Amadou Thiam, président de l’ADP-Maliba, Dramane Dembélé de l’ADEMA PASJ, le représentant de la CNAS Faso Hèrè, le  ministre Boubacar Karamoko Coulibaly, les membres de la plateforme débout sur les remparts, l’épouse du chef de file de l’opposition Mme Cissé Aïssata Traoré, l’honorable Niamé Kéita, Dr Etienne Fakaba Sissoko, le Président du PIDES, Daba Diawara, Ibrahima Kébé,  les responsables de Mali Emergents, Cheick Sidy Diarra de Antè Bè Faso Kodo, etc.  A l’occasion, plusieurs slogans étaient visibles dans la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la culture.

Ces slogans, pour la plupart, exigeaient le changement du régime actuel : « Parena pour un nouveau Mali à partir de 2018 » ; « Parena pour l’alternance et le changement au Mali en 2018 » ; « Parena une nouvelle gouvernance politique au Mali en 2018 »; «  IBK, où sont nos super Tucana ? » ; « IBK, où sont nos super Puma »? ; « IBK, pas d’élections bâclées » ;  « IBK, cinq ans de vol, ça suffit ; IBK, 160 voyages, laissez la place aux travailleurs ; nous Parena nous votons Soumaïla Cissé » ; « j’aime le Parena, je vote Soumaïla Cissé ».

Au moment où il était en train de dresser le portrait-robot du président du Mali qui doit être selon lui le contraire de l’actuel président de la République du Mali, un président qui a pitié du Mali et de ses habitants, qui respecte les Maliens, qui voyage un peu moins, Tiébilé Dramé, le président du PARENA a été interrompu par un début de feu  venant du côté droit du Palais.

Son intervention fût donc brusquement interrompue. Ce qui mis fin à la cérémonie avant même l’intervention du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé  et candidat de l’URD qui venait d’avoir le soutien de taille du PARENA, au nom de l’unité populaire. Est-ce un sabotage ou un court-circuit ? Allez le savoir. Une chose est sûre, ils étaient nombreux les participants à parler de sabotage de l’évènement. « Mais cela ne nous fera pas dérouter sur le chemin de l’alternance, pour faire partir IBK », scandaient les militants du parti.

Quand Boua laisse le pouvoir qui peut le prendre ?  La réponse à cette question du côté du PARENA et des acteurs de l’alternance est claire comme l’eau de roche. : « C’est des millions des maliens qui peuvent prendre la place de BOUA. Le Mali a été dirigé avant Boua, et il sera dirigé après Boua», répond le Parena. Comme pour dire qu’il y a beaucoup de fils valables du Mali qui peuvent diriger le Mali et faire même mieux que lui.  Lors de ce deuxième  conseil national extraordinaire du Parti pour la Renaissance nationale (PARENA), un film qui retrace les cinq ans du mandat  du président IBK a été diffusé.

Selon le parti du Bélier Blanc, ce film doit interpeller les Maliens et ils doivent tout mettre en œuvre pour barrer la route à IBK qui a déçu les maliens sur toute la ligne. Des scandales juridico-financiers, d’achat d’avion présidentiel dont les maliens ne connaissent toujours pas le montant exact, des surfacturations, du népotisme à des postes de responsabilité, détérioration du climat social jusqu’ici jamais égalé au Mali, scandale d’engrais frelatés, les promesses transformées en cauchemar, non-respect des engagements, sont entre autres griefs négatifs signalés dans le film.

Source: infosepte

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