A l’occasion, Chantal Compaoré a salué ‘’cette initiative susceptible d’aider à l’atteinte de l’objectif tolérance zéro aux MGF”, tout en demandant aux différentes parties prenantes dans la lutte contre l’excision d’aller plus loin.
La première dame a souhaité que les contenus des MGF, grâce à la production de modules et supports pédagogiques, soient intégrés dans le curriculum de formation des enseignants, mais aussi dans les programmes d’enseignement des élèves.
Les Mutilations génitales féminines (MGF) persistent au Burkina Faso, en dépit des multiples actions (sensibilisation, formation, répressions…) entreprises, en vue d’éradiquer le fléau.
C’est dans cette optique que l’approche éducative de lutte contre les MGF dans les programmes d’enseignement du primaire et du secondaire est proposée.
Des expériences réussies de l’intégration des MGF dans l’enseignement ont déjà été menées dans quelques écoles et établissements secondaires du pays, dans les régions de l’Est, du Nord, du Sud-ouest, etc.
Pour le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, des thèmes et/ou des chapitres ont été identifiés dans son département pour être intégrés dans les programmes officiels.
La relecture des modules et supports pédagogiques mis à la disposition des enseignants et encadreurs ayant bénéficié de renforcement de compétences va permettre d’obtenir une généralisation de l’enseignement des contenus MGF au profit des élèves, a-t-il indiqué.
La première Dame a invité les uns et les autres à prendre des décisions concrètes pour une intégration effective des contenus MGF dans les curricula et programmes d’enseignement afin qu’à la rentrée 2014-2015, cette généralisation soit une réalité conformément à la résolution 67/146 du 20 décembre 2012 des Nations unies sur les MGF.
La campagne nationale de plaidoyer sur l’enseignement des MGF dans le système éducatif au Burkina Faso a été entamée en juillet 2013 et s’étale jusqu’en septembre 2014.
source : apa