Avec la décision péremptoire, surréaliste et unilatérale de décréter Jérusalem capitale d’Israël à compter de l’ère Trump au grand déplaisir du monde Arabe, le Président des Etats-Unis reprend contre toute attente, sa fonction sans portefeuille de gendarme du monde entier. Mais à y regarder de plus près, l’inspiration relative à ce dossier chaud, nous pousse à reconnaitre qu’il s’est autosaisi également en tant qu’administrateur des dispositions d’origines divines. Finalement le seul sur terre, capable de mettre de l’ordre là où les autres sur des générations entières, ont lambiné. Si donc Trump accorde beaucoup d’importance aux œuvres divines, un seul exemple contredit cette inclination : courant cette année finissante, le président Trump a pris le risque incalculable de désengager les Etats-Unis de l’accord de Paris (cop21-2015) sur le réchauffement climatique. Si je pars du principe et de la bible que la terre est une œuvre de Dieu, après il est plutôt difficile d’expliquer son refus de donner une chance à la chirurgie plastique environnementale de notre planète. De toutes les façons depuis qu’il égrène son mandat de quatre ans, le président Trump n’est pas à une excentricité et à une contradiction près. Malgré tous ses efforts au nom certainement de Dieu, ses attentes ont été déçues avec la déveine de Roy Moore (« le fou de Dieu ») aux élections en ALABAMA. Si ça se trouve, Dieu le père ne lui a pas délivré une assermentation pour agir en son nom en qualité d’administrateur biblique ! A moins qu’il soit un ONU bis, j’ai du mal à cerner la légitimité qui fonde l’intrusion de Trump dans ce dossier. On l’attendait plutôt sur celui des armes nucléaires qui l’oppose à son tonitruant homologue Nord-Coréen, auquel il a promis publiquement, de s’en occuper !
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