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« L’armée, c’est sauvegarder la nation, la connaissance de soi, se sacrifier pour la nation »

Ces propos sont de l’ex Chef d’Etat Major des Armés du Mali, sous le régime du Général  Moussa TRAORE, le Colonel Ousmane COULIBALY à la retraite depuis 1998.

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« Aujourd’hui, rien n’est perdu, il est temps que nous portions un regard rétrospectif sur ce que les Tièba, Babemba, Samory et autres ont fait pour le Mali pour aller de l’avant», dit-il .

A l’occasion de la célébration du 20 Janvier, fête de l’armée, l’ex Chef d’Etat Major des Armés du Mali sous le régime du Général  Moussa TRAORE, le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY, nous a reçu à son domicile à N’Tomikorobougou.

Pour le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY, la célébration du 20 Janvier a une signification très profonde. L’intégration à l’Armée signifie depuis la nuit des temps, la stabilisation, la protection de sa personne et celles des autres vivant dans la communauté. Raison pour la quelle il rend hommage à tous les braves hommes qui ont fait leur preuve dans le temps en ayant à l’esprit que « l’Armée, c’est avant tout, la sauvegarde de la nation, la connaissance de soi et le sacrifice ultime pour la nation Mali ».

Le Mali est un pays des braves hommes, beaucoup d’entre eux ont sacrifié leur vie pour que nous puissions accéder à l’indépendance en 1960. Lors de l’accession à cette indépendance, des hommes comme le premier président du Mali indépendant Modibo KEITA et ces compagnons, sous les couleurs de l’Union Soudanaise RDA, ont mené le combat pour l’honneur et la dignité du peuple malien, dit t-il.

Après l’éclatement de la fédération du Mali aux dires de cet officier de l’ordre National du Mali, Commandeur de l’ordre du Lion du Sénégal, le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY, le président Modibo KEITA et ses compagnons ont clairement dit, lors du congrès national, que nul ne peut mieux assurer la sécurisation de l’ensemble du territoire national si ce n’est les Forces Armées et de Sécurité du Mali. « Nous sommes face à cette réalité aujourd’hui, je l’ai félicité pour cette vision sans faille », ajoute- t-il.

A l’époque, ils ont fait appel à des braves soldats qui connaissaient le maniement des armes sous d’autres couleurs qui avaient déjà combattu sur le front, là ou ils ont fait leurs preuves connues de tous. Ces soldats chevronnés, dont certains étaient sous le commandement du Soudan ou avaient quitté, d’autres sous l’armée française.

« Face au patriotisme, à l’appel de la patrie, en son temps, j’étais personnellement dans l’armée française, nous avons tous opposé notre refus à la demande des autorités françaises de rester dans l’armée française. La France a beaucoup insisté, mais nous avons catégoriquement dit non, nous avons plié bagages et nous sommes venus rejoindre les rangs de l’armée malienne », déclare t-il.

Comment est venue l’idée de la célébration du 20 Janvier, la fête de l’Armée ?

Selon le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY, il est impossible de parler de la formation de l’Armée malienne et la fête du 20 Janvier, la fête de l’Armée, sans citer certains noms. Après l’éclatement de la fédération, un homme du nom d’Abdoulaye SOUMARE Colonel à l’époque a bien voulu suivre le président Modibo KEITA. A son arrivée, il y avait déjà sur place des anciens soldats qui avaient fait l’armée française, la guerre mondiale 1939-1945 et d’autres guerres. A sont arrivée donc, le Colonel SOUMARE a obtenu le grade de Général, il était avec des hommes comme, Sékou TRAORE (Chef d’Etat Major), Kélétigui DRABO installé Kayes, Péréna DRABO à Ségou, Balla KONE à Gao, un autre Balla KONE à la gendarmerie, Mohamed Ould Issa à Kati et Sékou TRAORE de Kati, tous des Lieutenants Colonels. Abdoulaye DAXE est venu après pour rejoindre les rangs en prenant les commandes de la gendarmerie, suivi du père de l’ancien président de la République du Mali Dioncounda TRAORE, Boubacar TRAORE qui était à la tète de la Garde Nationale gérée avant par Adolphe DIAKITE. J’en oublie volontiers.

Le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY ajoute qu’à l’époque, eux ils étaient très jeunes, au nombre de dix venus de la France pour rejoindre l’armée malienne (Feu Sékou LY, Moussa KEITA, Moussa TRAORE, Feu Mamy WATTARA, Feu Fagniry KONATE, Feu Kokè DEMBELE, Feu Amadou SOW, Feu Dadjan Bolo SAMAKE, Youssouf TRAORE et lui-même Ousmane COULIBALY.

C’est en cette période que le président Modibo Keita a fait un discours en présence de l’ensemble des Ambassadeurs accrédités au Mali. Il a dit à ceux-ci : « Je vous demande de préparer et d’informer vos différents Etats que les militaires étrangers qui se trouvent sur le territoire malien cèdent la place à ceux du Mali, pour que nous puissions former notre propre armée malienne, capable d’assurer la sécurisation de l’ensemble du territoire national ».

Selon le Colonel COULIBALY, c’est suite à ce discours historique du président Modibo KEITA en 1961, qu’est né le 20 Janvier. En ce moment, beaucoup de militaires étrangers avaient quitté le territoire malien, ils ne restait que quelques uns. A partir de ce moment, la traditionnelle célébration du 20 Janvier, la fête de l’Armée à commencé au Mali.

La célébration du 20 Janvier, la fête de l’Armée en cette période de crise.

Le Colonel à la retraite Ousmane COULIBALY place la célébration du 20 Janvier de cette année sous le sceau de l’entente, la paix, la réconciliation et la cohésion sociale dont le Mali a tant besoin aujourd’hui. Car le Mali traverse des moments très difficiles de son histoire. Pour résoudre les difficultés, le Colonel COULIBALY invite les Maliens au dialogue, à la compréhension mutuelle.

Au moment où il était chef d’Etat Major sous le régime du Général Moussa TRAORE, quelle organisation militaire était en place pour faire face aux grands défis qui se présentaient notamment la rébellion dans la partie Nord du Mali ?Il réponds : « Quand nous sommes arrivés aux affaires sous la houlette du Colonel Abdoulaye SOUMARE, l’objectif premier était de déployer des militaires partout sur le territoire national du Mali, en formant des unités autonomes dotées des moyens militaires, capables d’intervenir immédiatement là où le besoin se faisait sentir. Ces unités autonomes sont restées fonctionnelles jusqu’à la disparation du Général SOUMARE. Nous n’avons eu aucune difficulté à mener cette mission, car la volonté, l’engagement, la détermination étaient là ».

Par rapport à la rébellion dans la partie Nord du Mali, le Colonel COULIBALY souligne que beaucoup de dessous restent à comprendre. Car elle a commencé bien avant 1960. Il se rappelle encore comme si c’était aujourd’hui du discours tenu en 1957 par le numéro 2 de l’US-RDA à l’époque, Mahamane Alassane HAIDARA au Sénat français. Un discours dans lequel il a insisté sur la conservation de l’intégrité territoriale du Mali et sensibilisé  sur l’importance de l’indivisibilité du Mali, qui selon devait rester Un et Indivisible.

Mais quelqu’en soit la volonté des hommes, les choses peuvent changer. Une première rébellion a éclaté en 1963, menée par certains jeunes dans les régions Nord du Mali. Face à la détermination des autorités pour conserver l’intégrité territoriale du Mali, cette rébellion n’a pas duré, une entente a vite été trouvée, dit-il. Par la suite, une autre rébellion a vu le jour en 1990. L’Algérie a bien voulu assurer en son temps la médiation pour résoudre la crise. Nous avons tout fait pour la résoudre, et par finir, l’accord de Tamanrasset a été signé le 6 janvier 1991. Dieu a voulu que je sois (Colonel Ousmane COULIBALY) à la tête de la délégation malienne au nom du gouvernement et du parti pour la signature d’un accord ».

En son temps, dit t-il, ils sont venus avec les rebelles à Bamako, à la radio nationale, pour expliquer le contenu de cet accord et visiter l’intérieur du pays. Ils ont alors formulé des recommandations pour la résolution définitive de la crise. Alors, nous devions nous retrouver le 27 mars 1991 à Gao. Une commission était mise en place pour suivre l’application de cet accord de Tamanrasset.  Le Colonel Ousmane COULIBALY à la retraite, ajoute qu’avant le 27 mars, le 26 mars 1991 est arrivé, engendrant le changement de régime.

En 2003 et 2012, le Mali a encore connu la rébellion, il n y a pas d’effets sans causes déclarées ; s’il s’agit uniquement du Mali, nous devons obligatoirement nous comprendre, dit-il.

– Le conflit entre le Mali et la Haute Volta (Actuel Burkina Faso).

Le Mali et la Haute Volte, l’actuel Burkina Faso ont connu des périodes de crise, souligne le Colonel, à cause des problèmes de terres ou de pâturages en 1974, qui ne devaient pas aboutir à une guerre entre ces deux pays, à ses yeux. Il raconte :  « Il y a eu une rencontre à Bobo pour résoudre les problèmes. La délégation de la Haute Volta était dirigée par un capitaine, celle malienne par un Lieutenant-colonel. Les discutions ont été houleuses, le problème principal se situait autours de la question de l’appartenance de la localité de « SOUMOU » à l’un ou l’autre pays.

La localité de « SOUMOU » se situe dans le cercle de Douentza.  C’est ainsi que dans la foulée, le Capitaine qui dirigeait la délégation de la Haute Volta a proposé un affrontement sur le terrain à « SOUMOU » pour résoudre définitivement le problème. Mais grâce l’intervention des uns et des autres, on n’en est pas arrivé- là.

Mais, une nouvelle fois, face à la volonté destructrice de certaines personnes en 1985, le Mali est entré en conflit avec le Burkina Faso. Il n y a pas eu de terrain d’entente, tout le monde sait comment ça s’est passé. C’est donc la Cour de la Haye qui a tranché le problème’.

« Une armée forte doit être en symbiose avec le peuple, pour qu’elle puisse réussir sa mission, la confiance mutuelle est obligatoire entre les deux pour le bien être de tous, tel était notre vocation », ajoute t-il.

Equipements militaires à l’époque du Colonel SOUMARE.

Le Colonel Ousmane COULIBALY souligne que lorsque le Capitaine SOUMARE est arrivé, il y avait des équipements militaires dignes de ce nom. Les autorités avaient sollicité et obtenu l’accompagnement de certains pays comme l’Egypte, la Chine, la Russie et Israël pour les équipements militaires des Forces Armés et de Sécurité du Mali. C’est en ce moment qu’un centre d’instruction a été mis en place à Kati, qui a enregistré beaucoup de recrues. Durant six mois, les soldats ont suivi une formation accélérée. Au sortir de cette formation intense, les militaires formés ont été affectés aux différents postes. Et c’est avec ces équipements que les hommes de rangs se sont battus sur le front avec honneur et dignité.

Il signale que Modibo KEITA a quitté le pouvoir à la suite d’un coup d’Etat, ce qui n’a pas arrêter la poursuite de l’équipement des Forces Armés et de Sécurité du Mali, dont des hélicoptères. De nombreux Etats Major ont été mis en place, ainsi que des structures militaires pour la consolidation des acquis. « En sont temps, nous avons réalisé beaucoup de succès, dont je me retiens d’en citer, car il n’est pas confortable de parler de ses propres succès. Nous devons laisser cela aux autres, comme les historiens. J’ai été Chef d’Etat Major, je n’ai jamais douté des capacités de l’Armée Malienne et nous avions le respect des troupes et c’est ce qui faisait notre force à l’époque », affirme- t-il.

L’amour pour les Armes.

« L’Armée, c’est aimer la patrie, vouloir la protéger à tout prix, même au sacrifice ultime « la mort », mais pas pour l’argent ou le bien être personnel. Les soldats sous le drapeau lors de l’accession à l’indépendance recevaient des enseignements dans ce sens. D’ailleurs, c’est ce qui a abouti à la création de l’Ecole Militaire Inter Armes de Koulikoro. Depuis lors, cette école a formé de nombreux officiers venus non seulement du Mali, mais aussi d’environ 20 pays différents, ce qui constitue aujourd’hui une fierté pour le Mali dans la sous région. Les caporaux et les sergents recevaient des formations à leur tour à Ségou. J’ai eu la chance de les enseigner personnellement ».

Il ajoute que le respect mutuel, celui de la hiérarchie, l’écoute de l’autre, l’entre aide, étaient des notions primordiales qu’on enseignait aux soldats. Lorsque la hiérarchie reste à sa place, joue son rôle, elle force l’admiration chez les subordonnés.

Comment les populations apercevaient l’Armée ?

Il répond que l’armée était avec la population dans toutes les épreuves, les Maliens en sont témoins. Il y avait des civils qui étaient devenus militaires par la suite. Cela facilitait énormément le rapprochement entre l’armée et la population. La discipline fait la force de l’Armée, c’est pourquoi le commandement fonctionnait à merveille.

Qu’est ce qui a amené la défaillance de l’Armée face à la crise en 2012 ?

Sans hésiter sur les mots, il dit ceci : « Il y a de cela quelque jours, j’ai suivi une intervention du président de la République Ibrahim Boubacar KEITA à la télévision nationale. Il disait qu’il est incompréhensible que l’armée formée par le Général Abdoulaye SOUMARE soit devenue celle que nous voyons aujourd’hui. Il se dit fier et se glorifie de cette armée du Général Abdoulaye SOUMARE de l’époque. Très confiant de ce qu’ils ont fait, le Colonel Ousmane COULIBALY parle: « Si un écaille d’œuf parvient à blesser une personne à la tête, c’est que quelque part, il est en complicité avec le caillou».

Pour lui, il est encore temps, rien n’est perdu, il y a des pays qui ont été complètement détruits à cause des crises. Le Mali peut se relever, faire face à son destin, seulement si les hommes s’engagent, arrivent à s’écouter, à dialoguer,  se comprendre et mettre de côté les intérêts personnels et inutiles.

Qu’est qu’il faut faire aujourd’hui pour que les Forces Armées et de Sécurité puissent sécuriser l’ensemble du territoire national, les personnes et leurs biens ?

Selon le Colonel Ousmane COULIBALY, il est primordial que nous portions un regard rétrospectif sur ce que des hommes valeureux ont fait pour le Mali, leur sacrifice ultime. Que nous soyons dignes, capables de revoir nos valeurs culturelles fondamentales, qui constituent le fondement de la société malienne. Il rappelle à cet effet comme exemple au sein de l’Armée, la mise en place d’une commission composée de 15 personnes, dont il faisait partie au niveau du ministère de la Défense. Une initiative de Soumeylou  Boubeye MAIGA en son temps. Cette commission avait pour mission de noter tout ce qui a été fait au sein de l’armée, afin de dégager des perspectives meilleures. Ce qui est regrettable à ses yeux, c’est le fait qu’aucune suite n’ait été donnée aux recommandations de cette commission qui comportait plusieurs sous commissions. Pour lui, les anciens et les nouveaux doivent travailler ensemble pour réussir la mission. Surtout que les autorités maliennes viennent de s’engager pour la mise en œuvre de la loi de programmation militaire. Cela ne peut pas être un succès si les conseils des anciens ne sont pas pris en compte. Il alerte ainsi l’attention des plus hautes autorités sur le mode de recrutement en cours. Il est impératif que les jeunes qui ont l’amour pour le métier des armes soient recrutés et non ceux qui veulent simplement avoir un boulot.

Dans quelle perspective appliquer le contenu de l’accord de paix signé le 20 juin 2015

En réfléchissant un tout petit peu, on constate qu’aucun conflit n’est résolu dans l’immédiat. La solution se trouve dans le dialogue, car cette crise n’a que trop duré, des années dans la même situation. Il est important qu’au cours de ce dialogue, qu’on agisse avec intelligence même si on doit faire des sacrifices pour la résolution définitive du problème,  la guerre ne peut rien résoudre, elle ne fait que détruire, déclare t-il.

Sa vision sur la présence des forces étrangères au Mali.

Pour lui, le déploiement des forces étrangères dans les zones de conflit, fait partie intégrante du jeu politique international aujourd’hui. Il y a eu une première rébellion, suivie de celles de 1963, 1990. Les forces étrangères n’étaient pas présentes au Mali, la résolution a été faite grâce à un pays voisin, l’Algérie. Les forces étrangères ont été envoyées ailleurs avant le Mali et demain elles seront quelque part dans le monde. On constate que à chaque fois que ces forces étrangères se déploient dans un pays, c’est après une demande des autorités d’accueil. Si tel est le cas, il faut agir avec prudence, parce que selon sa manière de voir, rien ne se fait dans ce bas monde aujourd’hui sans intérêts. C’est aux autorités maliennes de savoir ce qu’elles veulent, avec qui elles peuvent cheminer «  On ne meurt pas deux fois », note t-il.

Ses vœux de nouvel an au peuple malien.

Je souhaite une bonne et heureuse année 2016 au peuple malien. Que l’année 2016 soit une année du retour définitif de la paix, de la réconciliation, du vivre ensemble et de cohésion sociale. Cela sera possible si les hommes politiques prennent conscience qu’il s’agit d’une lutte menée par les partis politiques, pour la bonne gouvernance et non une lutte pour des questions personnelles. Il est difficile de comprendre que les hommes politiques, venant des mêmes partis politiques (opposition, majorité) scindés,  n’arrivent pas à s’entendre autour des questions d’intérêt national. Le Mali est une grande nation, que chacun joue sa partition (Pouvoir politique, opposition, société civile, les organisations féminines, de jeunes).

Je remercie mes compagnons de route, à savoir le Général Moussa TRAORE, Moussa KEITA et Youssouf TRAORE, qui sont en vie. Et rends honneur aux six autres compagnons de route qui nous ont quittés et à tous les soldats tombés sous le feu des ennemis. Qu’ils dorment en paix.  Je suis l’actualité quotidiennement. J’ai écouté avec attention toutes les composantes de la nation malienne. Tout le monde parle le même langage « Un Peuple – Un But – Une Foi, un Mali UN ET INDVISIBLE ». Si tel est la volonté de tout un chacun, cheminons ensemble pour un avenir meilleur pour le Mali.

« Je vous invite vous les journalistes, à agir dans le bon sens. J’ai entendu un journaliste confirmé de la place dire que la démilitarisation émane du Général Moussa TRAORE et certains de ces hommes. Un homme de media ne doit pas faire de telles affirmations gratuites, tant qu’il est possible d’approcher l’intéressé lui-même, pour avoir la bonne information », conclut-i en disant « bonne fête à l’armée malienne et que Dieu protège le Mali ».

Seydou SYLLA

Maraka Fama

Source: 20 JANVIER

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