“Une clôture solide ne se fait qu’avec l’association de nouveaux et vieux bambous.”. Ceci dit, d’emblée, il faut reconnaitre que le pouvoir est un don de Dieu. Malheureusement à Sébénicoro, il s’est avéré que le pouvoir émane de notre bravoure. Du coup, c’est la revanche, c’est le rejet de l’ancien et de l’autre. Finalement, quatre ans après, c’est le désenchantement, c’est la décadence et le Mali est devenu une bombe à retardement.
“Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme.“, dit-on. A cet effet, pour se sortir de la crise du putsch, les Maliens, avec l’aide de la CEDEAO, se sont retrouvés à Ouagadougou au Burkina pour se jeter en pâture. Malgré tout, il a été ficelé un projet en bonne et due forme pour la marche à suivre. Cet élément devait servir de base pour le futur président d’après présidentielle de 2013 à poser les jalons d’un Mali nouveau. Malheureusement, par orgueil mal placé, bien que n’ayant aucun projet de société ni de programme de gouvernement, le président IBK a tout ignoré. De son refus de discuter avec les rebelles, il finit par s’agenouiller devant ceux-ci. Depuis, l’Etat a perdu toute sa crédibilité. C’est devenu finalement du colmatage. Pendant tout son mandat, il ne fait que colmater. Alors, celui qui va lui succéder sera sur une véritable bombe à retardement. Puisque tout ce qu’il a entrepris a été revu ou renégocié. Les résultats sont décevants dans la plupart des cas.
Alors, en toute vérité, malgré quelques prouesses, IBK a échoué. Son successeur doit s’attendre à faire face à de vraies hordes. Car, on ne peut pointer le doigt sur rien ou sur aucun secteur de la vie du Mali à nos jours où il n’y a pas un problème récurrent. D’autant plus que le président s’est fait avoir. Aujourd’hui, il a été sauvé ou le régime a été sauvé grâce à la magnanimité des hommes de Moussa Diawara, Modibo Naman Traoré qui se sont donnés corps et âmes dans tous les secteurs de la vie de la Nation.
Qu’à cela ne tienne, le Mali est aujourd’hui dans un état de déliquescence totale. Il ne reste qu’à aider le président de la République pour une fin de mandat moins agité. Afin que le Mali ne tombe en disgrâce.
Alors, que DIEU SAUVE LE MALI !
Source: Zénith Balé