La célébration de ce 25 mai 2024,commémorant la journée de l’Afrique,intervient dans un contexte de crise sécuritaire avec des guerres qui déchirent plusieurs pays africains. Une situation qui retarde le décollage économique du continent et plombe les espoirs de développement. D’où l’appel de l’opérateur économique Mohamed Kagnassy pour plus de solidarité de la communauté internationale et pour une appropriation de ces crises par l’Union africaine.
« La violence djihadiste, les conflits civils et les guerres entre Etats s’intensifient dans plusieurs régions d’Afrique, alors que la prévention et la résolution de ces crises s’avèrent de plus en plus difficiles » a déploré Mohamed Kagnassy.Ajoutant que face à ces défis majeurs, l’Afrique doit d’abord compter sur elle-même, sur les compétences dont elle regorge notamment à travers les mécanismes de résolution de conflits pour faire bouger les lignes. D’où son appel à l’Union africaine pour qu’elle s’approprie davantage ces guerres (conflits civils, guerre entre Etats membres et violence djihadiste) afind’y trouver une solution pérenne et faire progresser la paix, la sécurité et la prospérité sur le continent.
« Il est inadmissible que nos pays soient encore ravagés par la guerre qui détruit tout sur son passage, alors que nous avons le génie et le potentiel pour bâtir l’Afrique de nos rêves » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « nous devons être solidaires et unis tout en resserrant nos rangs ».
En outre, il a appelé l’Union africaine à mieux gérer les reculs démocratiques, à éviterl’escalade entre pays membres et à œuvrer à la préservation de la stabilité sur le continent.« Les principes et valeurs d’unité, de paix, de cohésion et d’intégration qui ont motivé la création de l’Union africaine par ses précurseurs doivent nous guider dans toutes nos activités » a-t-il déclaré. Tout en indiquant qu’il est plus que temps que l’Afrique puisse connaitre une paix définitive pour mettre en valeur toutes ses potentialités.
« Notre continent est riche en ressources humaines et naturelles et doté d’un énorme potentiel économique et social inexploité » a-t-il dit. Et d’appeler à des investissements dans les technologies numériques, l’agriculture, l’éducation et dans les compétences pour une réelle industrialisation de l’Afrique.
Correspondance particulière
Source: Aujourd’hui-Mal