La Ministre de la promotion de la Femme, de l’enfant et de la famille, Mme Wadidé Founé Coulibaly, a procédé, hier, mardi 02 novembre 2021 à Radisson Collection, en compagnie de Beatrice Eyong, représentant le coordinateur résident du système des Nations Unies au Mali, Bart Ouvry, chef de la délégation de l’Union Européenne au Mali, au lancement officiel du Cadre National de Concertation sur le Genre (CNCG). Un important don de plus de 54 millions de Fcfa a été fait à l’occasion dudit lancement par l’UE destiné au fonctionnement du CNCG.
A travers ce lancement, indique Wadidié Founé Coulibaly, le Gouvernement du Mali, à travers la Politique Nationale Genre (PNG), entend consolider une société démocratique qui garantit l’épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes grâce au plein exercice de leurs droits égaux fondamentaux, à une citoyenneté active et participative et à l’accès équitable aux ressources, en vue de faire du Mali un pays émergent, fort de sa croissance et fier de ses valeurs de justice, de paix, de solidarité et de cohésion sociale. Car, a-t-elle soutenu fortement, la réduction de l’écart existant entre les hommes et les femmes dans le processus de développement est une condition essentielle pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable, les Agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine, ainsi que le Cadre Stratégique pour la Relance économique et le Développement Durable.
Selon la première responsable du département de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, la mise en place du Cadre National de Concertation Genre répond à une recommandation forte de la deuxième session du Conseil Supérieur de la PNG, tenue le 29 mars 2021, sous la présidence effective du Premier Ministre. Selon Wadidié Foune Coulibaly, il s’agit d’un cadre institutionnel de coordination, de partenariat, de suivi et d’évaluation efficace entre tous les acteurs au développement (Etat, Secteur privé, Société civile et Partenaires techniques et financiers). Il vise à instaurer le dialogue entre les acteurs au développement et la recherche d’une synergie d’actions et d’harmonisation des interventions sur les questions d’équité et d’égalité de genre dans un souci de justice sociale et de développement durable et inclusif. Il a été matérialisé par la Décision n° 2021/ 035/ MPFEF du 27 juillet 2021. Poursuivant son allocution, Wadidié Founé a rappelé que dans le cadre du Pilier II du Programme Initiative Spotlight relatif au Renforcement des institutions, son département a signé un plan de travail annuel avec le PNUD pour la mise en œuvre de certaines activités. Ces activités portent entre autres sur le renforcement du mécanisme de coordination VBG et du mécanisme institutionnel de la Politique Nationale Genre.
Dans cette dynamique, ajoute la ministre Coulibaly, une série d’activités de formation ont été dispensées sur différentes thématiques après des évaluations. Dans la même logique, nous avons acquis des équipements destinés au cabinet, au PNVBG, aux points focaux genres et aux régions Spotlight. D’un coût total de cinquante-quatre millions sept cent trente-neuf mille trente-cinq francs CFA (54 739 035 FCFA), déclare Wadidié Founé, ces équipements sont composés comme suit : 21 Ordinateurs portables ; 14 imprimantes ; 02 scanners ; 08 vidéoprojecteurs ; 04 photocopieuses ; 19 armoires ; 162 chaises ; 21 bureaux ; 18 fauteuils ; 02 salons ; 11 cartouches d’encre ; 16 cartons de rame ; et 02 écrans de projection. « J’adresse à son Excellence Monsieur l’Ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Mali, à toutes les Agences du Système des Nations Unies au Mali, la profonde gratitude du Gouvernement pour la fructueuse collaboration dans le cadre du Programme Initiative Spotlight. Je remercie nos partenaires du secteur public et privé ainsi que de la société civile, notamment le Groupe de référence des OSC qui n’a ménagé aucun effort depuis le démarrage pour apporter sa contribution à la mise en œuvre de l’Initiative Spotlight dans notre pays », a déclaré Wadidé Founé. En outre, elle a rassuré que le département reste engagé à accompagner toutes les initiatives allant dans le sens de la protection et de la promotion des droits des femmes.
Beatrice Eyong a rappelé quelques difficultés rencontrées au cours des dix derniers mois de l’exécution du projet au-delà des résultats obtenus. Parmi ces problèmes, nous avons la Covoid-19, l’insécurité qui a exercé des influences négatives sur les activités. Et Bart Ouvry d’ajouter que le respect des droits de l’Homme, l’égalité entre homme et femme, nous réunit ce matin. Le Mali est un très bon élève des droits de l’Homme ayant ratifié la plupart des instruments juridiques des droits de l’Homme, notamment celui sur le Genre. Pour mettre en application la loi sur le genre au Mali, il a invité les Maliens au dialogue, à la concertation pour aller de l’avant.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain