Le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a décidé mardi de « rappeler » le président Jacob Zuma, qui jusqu’à présent s’accroche à son poste.
A l’issue d’une conférence de presse ce mardi l’ANC confirme avoir exiger la démission de Jacob Zuma. Mais contrairement à ce que la presse sud-africaine affirmait, le parti dément avoir fixé une date butoir pour le président Zuma. Après une réunion-marathon à huis clos de treize heures le lundi soir, la direction du parti au pouvoir, a acté le départ du président Jacob Zuma. « Cela a pris treize longues heures, mais le Comité national exécutif (NEC) de l’ANC a décidé de rappeler Jacob Zuma de son poste de chef de l’Etat », a écrit le site d’informations du journal The Times.
Concrètement, l’ANC va lui adresser une lettre lui ordonnant de céder le pouvoir, après avoir rejeté la demande de Jacob Zuma de conserver son poste encore quelques mois, ont rapporté d’autres médias.
D’après le sécretaire général de l’ANC, Ace Magasule, Zuma devrait répondre à la décision. La direction de l’ANC a le pouvoir de « rappeler » tous ses membres délégués à une fonction gouvernementale, comme elle l’avait fait en 2008 pour le président Thabo Mbeki, qui avait obtempéré et accepté de démissionner.
Mais le chef de l’Etat n’est toutefois pas obligé d’accepter cette décision.
Dans ce cas, l’ANC peut alors décider de présenter devant l’Assemblée nationale une motion de défiance. Ce texte peut être adopté à la majorité absolue et contraindrait M. Zuma à partir.
Journal du mali