Depuis fin août 2018, le gouvernement algérien est sous le feu des critiques de médias et des réseaux sociaux concernant sa gestion de l’épidémie de choléra qui a déjà fait deux morts et plusieurs dizaines de contaminés.
Une gestion chaotique de la communication des dirigeants algériens autour du choléra qui touche actuellement les Wilayas de Bouira, Blida, Tipaza, Alger, Médéa et Ain Defla obligeant les autorités du pays à user de la dissimulation pour mieux faire passer la pilule aux algériens.
Or, il est incontestable que depuis le 26 août 2018, les responsables algériens sont sous le feu des critiques de médias et des réseaux sociaux concernant sa gestion de l’épidémie de choléra suite à leur silence sidéral en matière de communication officielle.
La première conséquence de cette psychose, provoquée par le silence mortel des responsables algériens, est la ruée vers les bouteilles d’eau minérale provoquant leur pénurie dans nombre de Wilayas algériennes.
A ce jour, 04 septembre 2018, les autorités algériennes sont dans l’incapacité de déterminer l’ampleur et l’origine de l’épidémie, rendant par conséquent difficile la tâche consistant à la circonscrire et amenant l’ensemble pays frontaliers à prendre des mesures idoines à l’encontre des voyageurs provenant de ce pays. Il en est de même pour les pays européens ou autres accueillant des ressortissants algériens.
Il est fort probable également que face à l’ampleur de cette épidémie un report de la rentrée scolaire, initialement prévue le 05 septembre 2018 soit décidé en Algérie.
Aujourd’hui, force est de constater que des petites fioles de gel antibactérien se vendent comme des petits pains dans les rues d’Alger. Elles sont indispensables depuis que l’épidémie de choléra frappe l’Algérie depuis, au minima, début août 2018. Une épidémie, il faut bien le reconnaitre, d’une ampleur sans précédent dans ce pays depuis 32 ans.
Aujourd’hui, force est de constater que des petites fioles de gel antibactérien se vendent comme des petits pains dans les rues d’Alger. Elles sont indispensables depuis que l’épidémie de choléra frappe l’Algérie depuis, au minima, début août 2018. Une épidémie, il faut bien le reconnaitre, d’une ampleur sans précédent dans ce pays depuis 32 ans.
A remarquer que les responsables algériens n’ont pas daigné mettre en place de cellule de crise et ceux de la communication des différents Ministères sont aux abonnés absents. Même les Walis, censés être en première ligne, ne semblent pas avoir interrompu leurs vacances. C’est dire de leur responsabilité !
Une épidémie de choléra qui touche le peuple algérien vulnérabilisé au moment même où l’Algérie, dont toutes les portes se sont aujourd’hui fermées sur son nez, projette de vouloir réagir par n’importe quel prétexte pour espérer se faire remarquer de nouveau. Le portail de l’Afrique clos, celui du polisario mort et enterré, l’Union Européenne trop exigeante pour elle, la politique intérieure dans le désordre absolu et la gouvernance totalement paralysée : voilà un constat bien amer, mais réel, de la situation actuelle dans ce pays !
Farid Mnebhi
La rédaction