L’Afrique doit bâtir des économies plus résilientes pour disposer des ressources qui lui permettront d’atteindre ses objectifs de développement dans les prochaines décennies. Pour cela, le continent doit donner la priorité à la mobilisation des recettes et tripler la croissance de ses économies, estime la CEA, la Commission économique pour l’Afrique.
Une augmentation de 12 à 20 % des taxes prélevées peut apporter environ 450 milliards de dollars et contribuer à financer le déficit d’infrastructures, estime la CEA.
Bémol tout de même, la prudence fiscale est nécessaire pour renforcer le pacte social entre le gouvernement et les citoyens, prévient la Commission des Nations Unies.
Autre recommandation, la numérisation de l’économie qui pourrait accroître la croissance du PIB de 5 à 6 six points chaque année.
L’Afrique se trouve à un moment décisif de sa trajectoire de développement. Les politiques qu’elle adoptera aujourd’hui détermineront la rapidité avec laquelle elle pourra accélérer sa croissance et créer la prospérité pour tous, indique la CEA qui vient de publier son rapport annuel.
Un document qui met l’accent sur le rôle déterminant que joue la politique budgétaire pour attirer les investissements et créer une marge de manœuvre budgétaire suffisante pour soutenir la politique sociale et promouvoir les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes et des jeunes.
Une politique suivie à la lettre par le Togo.