L’affaire Karim Wade en détention pour enrichissement illicite présumé, Sud Quotidien commence à prendre des tournures inquiétantes pour le régime en place.
Elle devient une patate chaude entre les mains de Macky. Ceux qui réclamaient la tête du fils à Papa Wade demandent aujourd’hui sa mise en liberté faute de preuve. C’est la Raddho (rencontre africaine de défense des droits de l’homme) qui se constitue partie civile dans l’affaire Karim Wade. «Soit on juge Karim Wade, soit on le libère», assène Aboubakry Mbodj, coordonnateur de la Raddho. Selon lui, les renvois indéfinis ressemblent plus à de l’acharnement qu’à des procédures judiciaires.