Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

«L’absence d’accord à l’issue de la 3e phase du dialogue serait dangereux pour l’avenir du pays»

Le directeur de cabinet de l’ancien président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré Assarid Ag Imbarcaouane, s’est prononcé sur la troisième phase en cours du dialogue intermalien engagé à Alger.

assarid ag imbarcawane touareg nord mali

Ce haut responsable politique ressortissant du nord du Mali (Gao) qui s’est exprimé dans un entretien accordé au média électronique malien «Maliweb» estime qu’un échec des négociations actuelles serait très dangereux pour notre pays.

«Le gouvernement malien est en face des mouvements armés avec au présidium la médiation constituée par la communauté internationale pilotée par l’Algérie. Nous avons déjà vu la première synthèse faite par la médiation. Nous avons lu le mémorandum fait par le gouvernement malien. Il comporte les points d’éclaircissement, les points avec lesquels il n’est pas d’accord, les points qu’il souhaite reformuler», a-t-il noté dans cet entretien.

Cet ancien vice-président de l’Assemblée nationale malienne a ajouté que «nous avons beaucoup d’espoir que l’ensemble des observations faites par le gouvernement et celles des mouvements armés seront sereinement discutées pour arriver à des formulations satisfaisantes».

Assarid Ag Imbarcaouane note que «l’absence d’accord à l’issue de cette 3e phase du dialogue des pourparlers qui se tient à Alger serait extrêmement dangereux pour l’avenir de notre pays. Il faut savoir qu’autour de la table, nous sommes tous des Maliens aidés par des frères africains et de la communauté internationale. Je souhaite vivement qu’ils arrivent à se surpasser et prouver qu’ils aiment le Mali un et indivisible et que l’Etat central va véritablement prendre en charge cette fois-ci toutes les préoccupations de ces populations dans tous les domaines. Toutes les populations maliennes au sud comme au nord ont les mêmes problèmes en termes d’éducation, de santé, d’assainissement, etc. La seule différence est que le nord est souvent frappé de sécheresse, ce qui n’est pas la faute des autorités».

Pour terminer, ce haut cadre malien dira dans cet entretien accordé au média électronique malien «Maliweb» à propos du document de synthèse de la médiation qu’il faut que les mouvements armés et le gouvernement fassent en sorte que de ces propositions soient sélectionné tout ce qui ne remet pas en cause l’intégrité du territoire, ce qui ne remet pas en cause l’unité de la nation, la forme républicaine de l’Etat, la laïcité du pays, tout cela afin de faciliter pour nous et pour la communauté internationale, notamment la France, la lutte véritable contre les groupes terroristes.

Une fois cet accord signé, chacun des acteurs jouera son rôle dans le cadre d’une lutte farouche contre le terrorisme et, avec l’appui de l’opération Barkane, on arrivera à circonscrire ces mouvements terroristes qui sévissent entre le Mali, le Niger, la Mauritanie jusqu’à la Libye. Tant que ces terroristes ne sont pas maîtrisés, personne n’aura la paix dans ces pays».

Il a ajouté qu’il fonde beaucoup d’espoir sur ces discussions qui se tiennent à Alger et espère qu’elles vont aboutir à un véritable accord de paix qui protégera le Mali de tout ce qu’il a connu.

 

SOURCE / letempsdz.com

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance