Après plusieurs semaines de rétention malgré la disponibilité des 500 000 doses sous bonne garde de la Minusma pour des contraintes de conservation, la campagne de vaccination a pu prendre le départ avec un coup d’envoi administré sur la ministre de la Santé en personne. Il nous revient, de source bien introduite, que le processus devrait se poursuivre normalement avec la vague des sujets souffrant de comorbidité.
Pour le recensement de ces derniers, des équipes sillonnent la ville depuis quelques jours et retournent pratiquement bredouilles de leur longues promenades journalières tout simplement parce qu’elles sont très mal accueillies dans les domiciles de leurs éventuelles cibles. En clair, la cueillette de patients éligibles à la toute première vague préventive du Covid tourne le plus souvent à la grogne. L’hostilité est encore plus ouverte et agressive lorsque ce vaccin s’appelle AstraZeneca, une marque dont les Maliens ne retiennent que ce qu’ils attendent des effets secondaires. Quoi qu’il en soit, le demi-million de doses affectée au Mali risque bien de ne pas trouver preneur dans un pays où la population dans sa majorité rechigne à admettre la réalité de la maladie, malgré les nombreux cas recensés et les nombreux morts provoqués
Source : Le Témoin