Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

A la Une: Mali, vers un vrai dialogue ?

IBK president malien ibrahim boubacar keita accord ouaga

Comme le dit, l’Observateur Paalga dans ses pages, « Il y a maintenant une date : le 16 juillet et un lieu : Alger. Reste une inconnue : ce qu’il en sortira ». (…) On a déjà eu du mal à « s’entendre sur le pays ou la ville qui doit abriter ces négociations » rappelle le quotidien burkinabé.

« Comme on le sait, le président Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement tenaient à ce que les pourparlers se déroulent en terre malienne pour une question de souveraineté contre l’avis des rebelles du MNLA. Mais entre-temps, avec la débâcle de l’armée régulière à Kidal, le rapport de forces s’est inversé en faveur de la rébellion », estime l’Observateur Paalga. Même l’option Burkina Faso a été écartée au profit de la diplomatie algérienne.

Mali : le jeu des diplomaties

L’annonce d’ailleurs de ce dialogue inter-malien a été faite par le ministre algérien des Affaires étrangères en visite au Burkina Faso, Ramtane Lamamra à Ouagadougou, après qu’il se soit entretenu avec le président Blaise Compaoré, le médiateur aussi de la CEDEAO, rappelle pour sa part Fasozine. Très habile, Ramtane Lamamra a salué l’Accord politique de Ouagadougou qui a permis, selon lui, de réunir autour d’une même table, l’ensemble des parties maliennes. Il a même loué « la sagesse et l’expérience du président Compaoré qui ont toujours prévalu dans la résolution de la crise au Mali », selon Fasozine.

En tous les cas, c’est bien que lieu et la date du dialogue inter-malien ait été tranché à en croire Le Pays, car à un moment donné, « la multiplication du nombre d’intervenants dans la crise au Nord Mali, avait même donné lieu à des inquiétudes. Certes le vieil adage dit : « Trop de viande ne gâte pas la sauce » !, s’amuse le Pays, reste que « la médiation avait parfois des allures de compétition entre États de l’Afrique blanche ou arabe (Algérie, Maroc et Mauritanie), et États de l’Afrique noire ».

La théorie du complot

Alors la presse malienne réagit quant à elle avec un sentiment mitigé. Le Républicain préfère revenir sur la réalité du terrain. « La France plie bagage, selon lui, sans avoir circonscrit le péril Djihadiste qui est plus que présent dans le nord du Mali ».

Le Journal Le Républicain s’inquiète ce matin d’une nouvelle avancée des groupes rebelles dans le nord. Il revient sur le communiqué qu’il estime « laconique » du gouvernement malien avant hier, sur les antennes de l’ORTM, lors du journal télévisé de 20h. « Des informations concordantes font état de concentrations militaires et même d’avancées de troupes des groupes armés dans certaines localités du Nord du Mali », disait le communiqué du gouvernement, sans dire au peuple malien, toujours selon  Le Républicain, les dispositions qu’il a prises pour face aux « avancées de troupes des groupes armés ».

Le quotidien l’Indépendant quant à lui a sorti un numéro choc, mercredi, évoquant un « projet de partition du Mali avec création de l’entité de l’Azawad ». « Un complot ourdi », selon ses propres mots, depuis certaines capitales occidentales avec comme relais locaux les mouvements indépendantistes armés du septentrion malien vise à scinder le Mali en deux entités étatiques.

L’objectif :  réglementer et exercer le droit d’exploitation des ressources naturelles biologiques et non-biologiques du plateau de Taoudéni et de toute autre zone. En somme, ce sont bien le pétrole, le gaz et l’uranium censés se trouver dans la zone qui sont ciblés », estime l’Indépendant.

RCA : un pays éternellement sous tutelle ?

Et d’une réunion pour la paix à une autre, celle du prochain sommet sur l’avenir de la Centrafrique fait beaucoup couler d’encre aussi. On sait qu’il aura lieu le 21 juillet prochain à Brazzaville, la capitale du Congo voisin et qu’on essaiera de trouver les solutions pour mettre un terme aux violences inter-ethniques et tensions qui subsistent encore ici et là. Et l’Agence centrafricaine de presse n’est pas très optimiste. Dans un article intitulé, « La Centrafrique vue comme un État sans souveraineté », l’auteur Jean-Gualbert Togba fustige ce qu’il appelle « un Conseil de la tutelle de Centrafrique », constitué par les chefs d’État de l’Afrique centrale qui agissent « pour leur propre intérêt en empêchant une Nation à s’auto-administrer ». Un article très dur vis-à-vis de l’intervention militaire Sangaris.

Une note d’espoir

Alors Le Journal de Bangui apporte lui, une note d’espoir ce matin à travers un reportage intitulé  Bangui : Pour le retour des chrétiens dans les quartiers musulmans. Sur les photos, on voit des femmes qui travaillent, certaines portent des brouettes pleines de mauvaises herbes, d’autres des faux ou des pelles, bref, ces femmes sont musulmanes ou chrétiennes, elles font partie d’un nouveau collectif mixte, inter-religieux dénommé TOURNONS LA PAGE qui a vu le jour dans le 3e arrondissement de Bangui.

Et cette association s’est assignée pour mission de créer les conditions favorables au retour des populations de confession chrétienne qui vivait dans les quartiers musulmans avant le conflit. Pour cette première sortie, le collectif a choisi entre autres objectifs d’intérêt général, la salubrité du 3ème arrondissement. Ces femmes enlèvent les mauvaises herbes, ramassent les ordures, débouchent les égouts. « Les gens sont sortis pour travailler ensemble, c’est une grande joie pour moi, se réjouit une de ces jeunes femmes. Je demande que les autorités leur donnent beaucoup de moyens pour continuer ce travail. Ainsi la paix pourra revenir dans notre pays », s’exclame une jeune Centrafricaine.

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct