Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

A la suite d’une dispute à Moribabougou (Marakaforo) : Il poignarde à mort son voisin

Le samedi 28 juin dernier, vers 20h, Ibrahim Coulibaly dit Vieux et son voisin Alou Bagayoko, tous domiciliés dans la même cour à Moribabougou Marakaforo ont eu une altercation. Le premier cité reprochant au second de le vilipender dans la Commune. Alors que des témoins les avaient séparés, Vieux a profité de l’inattention de son adversaire pour aller s’armer et lui administrer un coup de couteau au cou. Evacué aux urgences du Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré, il mourut le lendemain, vers 16h. Les hommes du lieutenant Pascal Konanou Dackouo, commandant la Brigade territoriale de gendarmerie de Sangarébougou ont mis le grappin sur le meurtrier.

 

incroyable vrai logo faits divers

 

Alou Bagayoko et son voisin Ibrahim Coulibaly dit Vieux, exploitant de sable, vivaient en bonne entente dans la même cour à Moribabougou Marakaforo, à la périphérie du District. Le climat s’est détérioré brusquement, Ibrahim reprochant à Alou de le vilipender à travers la Commune. Le samedi 28 juin dernier vers 20h, la tension est montée de plusieurs crans entre les deux hommes. Ils ont failli en venir aux mains n’eut été l’intervention des témoins. L’on croyait la hache de guerre enterrée pour de bon, mais c’était mal connaître Vieux, rancunier et pourtant le plus âgé.

Il donnait l’impression d’avoir accepté la médiation or, il a quitté pour aller s’armer d’un couteau et revenir discrètement. Il a profité de l’inattention d’Alou Bagayoko et des témoins pour surgir et le poignarder au cou. Grièvement blessé, il se retrouve par terre, saignant abondamment. Evacué aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré, malgré les soins intenses, le médecin n’a pu lui sauver la vie. Le dimanche 29 juin, il a succombé à ses blessures vers 16h. Ayant appris que son voisin est décédé, Vieux a pris ses jambes au cou. Le lieutenant Pascal Konanou Dackouo, commandant la Brigade territoriale de gendarmerie de Sangareboubou saisi, a lâché ses hommes aux trousses du meurtrier. Il est traqué seulement deux heures après sa fuite.

Il n’a pas nié les faits, mais a exprimé ses regrets. Le mercredi 2 juillet, il est placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Kati. S’il avait pardonné à la demande des bons offices, il ne serait pas là.

 

autre presse

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance